Le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a déclaré hier en marge des travaux du sénat que la prochaine tripartite se tiendra le 22 du mois en cours, et ce, conformément aux instructions du président de la république données lors du dernier conseil des ministres.
Ainsi, la rencontre de ce 22 mai entre le gouvernement, l’UGTA et le patronat se penchera sur les sujets économiques relatifs aux investissements et à l’entreprise avant la tenue d’une deuxième tripartite au mois de septembre pour traiter du volet social, selon toujours le ministre du travail.
Lors d’un point de presse qu’il a tenu hier au siège du sénat, le premier responsable du secteur du travail a expliqué également les nouvelles orientations prises dans le cadre de la carte «chifa» ; il s’agit de l’élargissement du système du tiers payant du médicament en faveur de tous les titulaires de la carte «Chifa» et de leurs ayants droit, dans une opération qui commencera dès le 15 de ce mois et qui sera finalisée fin septembre.
La nouvelle mesure vise, selon le ministre du travail, à accorder à tous les assurés sociaux titulaires de la carte «Chifa» et à leurs ayants droit le système du tiers payant pour toutes les ordonnances de moins de 2000 DA et à concurrence de deux ordonnances par trimestre et par personne ; au-delà de ce seuil, le système de remboursement actuel restera en vigueur.
Dans la première phase de son application, dont les modalités et les mécanismes sont fin prêts selon le ministre du travail, la nouvelle mesure sera déployée au niveau des wilayas du grand sud et de Blida, Guelma et de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, d’autres mesures sont annoncées par le ministre du travail concernant la revalorisation des actes de prévention à l’indicatif du médecin traitant
conventionné, l’élargissement du tiers payant à une nouvelle liste d’actes médicaux essentiels autres que les consultations, le conventionnement des médecins et pharmaciens biologistes disposant d’un laboratoire d’analyses de biologie médicale. Il faut noter qu’une nouvelle mesure entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain.
Celle-ci vise à l’encouragement de la production nationale de médicaments par l’incitation de la délivrance du médicament fabriqué en Algérie en accordant au pharmacien une majoration de 20% sur le montant de chaque ligne de médicament prescrit pour lequel il délivre un produit fabriqué localement, contrairement à l’ancien usage qui obligeait le pharmacien à servir une ordonnance 100% locale pour bénéficier de cette majoration.
K. H.