En application des instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, » la consolidation du système national de sécurité sociale en tant qu’instrument privilégié de solidarité nationale et facteur essentiel de cohésion sociale des catégories », est aujourd’hui une option irrévocable et un moyen quant à l’amélioration significative de la qualité des prestations et leurs performances, a souligné lundi à Bordj-Bou-Arréridj, le ministre du Travail, de l’Emploi et la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh.
Au cours de cette visite, le ministre qui a rencontré les personnels a rappelé le cheminement positif du programme de réformes pour le développement du système national de sécurité sociale engagé ces dernières années et ayant pour axes principaux ; l’amélioration de la qualité des prestations, la modernisation et la préservation des équilibres financiers du système.
Il annoncera la mise en application effective, à partir du 1er août, d’une nouvelle mesure en faveur des enfants d’âge scolaire et préscolaire ayants droit d’assurés sociaux à revenus limités, grâce à la convention avec les opticiens qui a été élargie avec le relèvement du seuil maximum de revenus des parents d’enfants bénéficiaires de cette prestation, de 20 000 dinars à 40 000 dinars.
En rapport avec cette prise en charge des démunis, le ministre note la poursuite de la mise en œuvre de mesures spécifiques en faveur des enfants des assurés sociaux à revenus limités, à travers notamment la convention avec les chirurgiens-dentistes pour des soins dentaires et d’orthodontie.
S’adressant toujours aux agents locaux de la sécurité sociale, M. Louh a mis l’accent sur la valorisation des ressources humaines de l’ensemble de ce secteur par la formation et le recyclage mais aussi à travers la modernisation des infrastructures et la généralisation de l’utilisation de l’outil informatique et la mise en place des réseaux intranet.
Le ministre relevant les performances de l’Algérie en matière de sécurité sociale, affirme que c’est là, le résultat de la mise en œuvre des directives du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à l’effet de mettre à profit le processus des réformes engagées pour une » meilleure organisation et une meilleure gestion de la sécurité sociale et d’anticiper tout équilibre financier.
Selon lui, ces directives présidentielles ont permis de sauvegarder les acquis sociaux et la politique de solidarité nationale y compris au bénéfice des générations futures ».
Cette approche, selon toujours M. Louh, a requis un engagement de tous les secteurs du système de santé et des partenaires sociaux qui se sont saisis de toutes les opportunités que leur offre l’élargissement du dialogue social pour être à la hauteur de toutes les ambitions nationales.
« Nous devons poursuivre sur ce rythme de croissance sociale au service du pays et ce dans le cadre du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Un programme clair et net. Sans l’insistance du président Abdelaziz Bouteflika, nous n’aurons jamais pu atteindre l’instauration de la carte Chifa » Il rappellera en ce sens que le chef de l’Etat a tranché pour la création de la carte Chifa avant la carte nationale biométrique.
Relevant que le système de sécurité sociale en Algérie répond à toutes les normes internationales de modernisation et de prise en charge des assurés sociaux, le ministre a annoncé le lancement des activités pédagogiques d’une Ecole supérieure de la Sécurité sociale en Algérie au cours de la prochaine rentrée universitaire 2014-2015.
Cette création, dit-il, est le résultat d’un accord de partenariat avec le BIT pour en faire un » site de formation régional et continental d’excellence en Algérie « . L’implantation de cette Ecole est déjà localisée à Ben Aknoun (Alger).
A ce sujet, le ministre expliquera qu’un programme pédagogique est actuellement en phase de finalisation avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, notamment en ce qui concerne les personnels qui sortiront de cette école et dont les diplômes seront reconnus au niveau international et ce avec le concours du BIT dont l’accord signé au mois de juin 2013 à l’occasion de la tenue de la conférence internationale du Travail prévoit la formation de cadres de la sécurité sociale de certains pays africains et maghrébins.
Cette visite à la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj a été l’occasion pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale d’inaugurer diverses infrastructures relevant de son secteur à savoir, le siège de l’inspection du Travail ; l’agence de wilaya de la CNAS ainsi que la visite des sièges de l’agence de wilaya de la CNR et de l’ANEM.
Au cours de la visite du mini-salon de l’emploi et de la micro-entreprise où des jeunes promoteurs ayant bénéficié de crédits dans le cadre des dispositifs de la CNAC et de l’ANSEJ, le ministre s’est félicité de l’existence au niveau de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj de 6 000 entreprises économiques qui ont généré plus de 35 000 postes de travail.
Il a dans ce cadre reconnu que la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj est une wilaya pilote en ce qui concerne l’investissement qui a atteint un taux de 80 %. » Je suis très optimiste qu’à ce rythme, la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, dans les deux années à venir, atteindra la création de 25 000 postes de travail dans les différents secteurs économiques « .
A ce sujet, il a relevé que la culture de l’investissement générateur de richesse et d’emploi est très bien assimilée par les autorités de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj et » répond de façon objective au contenu du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à travers la diversité des activités économiques et la qualité des PME dans cette wilaya « .
Ammar Zitouni
