Tayeb Belaïz le prévoit pour combler les postes vacants, Vers un mouvement partiel dans le corps des walis

Tayeb Belaïz le prévoit pour combler les postes vacants, Vers un mouvement partiel dans le corps des walis
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Il s’agira de mettre un terme à une vacance du pouvoir exécutif à la tête des wilayas d’Annaba, d’Aïn Témouchent et de Relizane gérées par des SG.

Le problème des wilayas, restées depuis plus de 6 mois pour certaines sans wali, ne semble pas embarrasser, outre mesure, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Et encore moins celles dont le poste de SG serait également vacant. Interrogé jeudi dernier en marge de la séance consacrée aux questions orales des députés à l’APN, Tayeb Belaïz a affirmé que ces wilayas, au nombre de trois, en l’occurrence Aïn Témouchent, Relizane et Annaba, étaient gérées “le plus normalement du monde”. Selon lui, l’absence des premiers magistrats n’entravait guère la gestion de ces wilayas tant que, dit-il, ils ont été suppléés par des secrétaires généraux (SG) qui assument à la fois leur mission et celle du wali absent.

“J’ai donné les prérogatives aux SG des trois wilayas concernées pour assurer le même travail qu’assuraient les walis. Donc, la gestion de ces wilayas ne pose aucun problème”, a-t-il assuré, rappelant que les ex-walis d’Aïn Témouchent et de Relizane ont été promus au poste de ministre lors du remaniement gouvernemental de mai 2014, alors que celui d’Annaba est décédé en décembre de la même année. Qu’en est-il de leur remplacement ? Quand et comment ?

Visiblement, le ministre n’en saurait pas plus que les administrés sur cette situation jusque-là inédite en Algérie. “La désignation de nouveaux walis dans ces trois wilayas pourrait intervenir à l’occasion d’un prochain mouvement, probablement, partiel. Ce mouvement interviendra au moment opportun ; nous attendrons ce moment pour l’intérêt général du pays”, a-t-il répondu, laissant entendre ainsi que la décision ne relèverait pas forcément de ses prérogatives.

M. Belaïz a même insisté devant les journalistes sur le “conditionnel” de sa réponse. “Je vous dis bien peut-être que cette désignation interviendrait dans le cadre d’un remaniement qui serait probablement partiel”, a-t-il répété, niant au passage l’existence d’un problème lié aux postes de SG dans certaines wilayas, comme nous l’avions appris même d’une source proche de son département. “Le problème des SG ne se pose pas”, a-t-il, en effet, tranché.

In-Salah : “La situation est sur le point de rentrer dans l’ordre”

À l’inévitable question sur le mouvement de protestation contre le gaz de schiste qui affecte la ville d’In-Salah depuis le début de l’année à ce jour, le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, estimé que “la situation serait sur le point de revenir à la normale”. Selon lui, toutes les institutions auraient repris leur fonctionnement normal et qu’il ne resterait plus qu’une “vingtaine ou une trentaine” de citoyens qui occuperaient “sporadiquement” Sahat Essomoud (place de la Résistance), jouxtant le siège de la daïra qui accueillait les manifestants antigaz de schiste. Rappelant la mobilisation et l’engagement des autorités du pays à leur tête, dit-il, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M. Belaïz affirme qu’(il) suit de près la situation à In-Salah. “Chaque matin, je m’informe de la situation qui prévaut dans cette ville qui nous est chère”, a-t-il dit, estimant que la situation rentrera bientôt dans l’ordre. Autrement dit, explique-t-il, “d’ici la fin des travaux d’exploration et d’études et non pas d’exploitation, comme l’avait si bien expliqué le président de la République”. Comme il a été déjà relevé par Bouteflika et plusieurs membres du gouvernement, M. Belaïz a tenté de rassurer, à son tour, que cette opération ne constituerait pas une menace ni pour la santé humaine ni pour l’environnement.

F. A