Le ministre, qui souligne que cette taxe a rapporté près de 9 milliards DA à l’Etat au premier semestre 2009.
« Cette taxe avait plusieurs objectifs : alimenter, en effet, le fonds pour le développement des transports publics, qui a pour mission de soutenir les prix des tickets du transport public, mais également de réguler l’importation des véhicules pour favoriser à terme l’installation de l’investissement en Algérie aux dépens de l’importation », dira-t-il avant de revenir sur la nouvelle taxe instaurée sur les véhicules de plus de 2500 cm3 qu’il défend comme « mesure de sauvegarde de l’économie algérienne, de créer un avantage relatif à l’investissement en Algérie par rapport à des opérations d’importation, dans le sillage des taxes qui ont été introduites précédemment.Ce dispositif vient en accompagnement des actions de partenariat qui sont en voie de concrétisation sur les différents segments de produits identifiés dans le cadre de cette taxe et de celle de 2008. Bien évidemment, l’obligation est faite aux investisseurs qui bénéficient d’exonérations ou de réductions fiscales et parafiscales dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement de réinvestir la part de bénéfices correspondant à ces exonérations. Cette loi introduit le principe d’une forte différenciation entre le produit réalisé en Algérie et le produit importé ».