Bien qu’ils aient adopté dernièrement une tendance haussière, les taux de change des deux principales monnaies étrangères, à savoir l’euro et le dollar américain, restent très mouvants sur les marchés officiel et informel des devises.
D’après les cotations officielles de la Banque d’Algérie, la valeur de la monnaie européenne affiche une certaine stagnation. Pour ce dimanche 6 novembre 2022, l’euro unique s’échange contre 137.04 dinars algériens à l’achat et contre 137.11 dinars algériens à la vente sur le marché officiel des devises.
Pour sa part, le billet vert unique, le dollar américain, maintient aussi sa valeur sur le marché officiel des devises. Aujourd’hui, les cotations officielles indiquent que la monnaie américaine unique s’échange contre 140.20 dinars algériens à l’achat et contre 140.21 dinars algériens à la vente.
Outre l’euro et le dollar américain, la livre sterling s’échange contre 157.19 dinars algériens à l’achat et contre 157.26 dinars algériens à la vente à la Banque d’Algérie. Tandis que le dollar canadien s’affiche à 102.60 dinars algériens à l’achat et à 102.64 dinars algériens à la vente sur le même marché.
Le dinar face aux principales devises au marché noir
Sur le marché informel des devises du Square Port Saïd, les cambistes affichent l’euro unique à 216.00 dinars algériens à l’achat et à 218.00 dinars algériens à la vente. Affichant des variations, la monnaie européenne cède du terrain au billet vert qui s’échange contre 219.00 dinars algériens à l’achat et contre 221.00 dinars algériens à la vente.
Par ailleurs, la monnaie du Royaume-Uni se maintient sur le marché noir des devises à 244.00 dinars algériens à l’achat et à 247.00 dinars algériens à la vente. Alors que le dollar canadien s’échange encore à 156.00 dinars algériens à l’achat et à 158.00 dinars algériens à la vente.
Sur le plan international, il convient de noter, dans ce même sens, que le dollar américain enregistre d’importants gains faces aux principales autres devises. Deux facteurs jouent en la faveur du billet vert, d’abord, l’incertitude sur les marchés, ensuite l’avance prise par la Réserve fédérale en matière de resserrement de politique monétaire.