Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, réclame de nouveaux marchés

Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, réclame de nouveaux marchés

Il n’y a pas que la compagnie aérienne nationale qui a été frappée de plein fouet par la pandémie du Covid-19, Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, endure également un véritable crash financier depuis le début de l’année 2020.

C’est sur les pas d’Air Algérie donc que Tassili Airlines a annoncé la mise en place d’un plan de restructuration qui devrait signer son nouveau décollage, notamment dans un contexte marqué par la dissipation des craintes quant à la dangerosité du variant Omicron.

C’est PDG de cette société aérienne algérienne, filiale du Groupe Sonatrach, Abdessamed Ourihane, qui a estimé, lors de son audition par la commission des transports de l’Assemblée populaire nationale (APN), que seul un plan de restructuration de Tassili Airlines peut la sauver d’une faillite certaine.

Tassili Airlines bat de l’aile

Le responsable a déclaré que «la stabilité financière de la compagnie a certes, été enclenchée en 2011, mais elle s’est nettement détériorée depuis l’année 2020, soit à l’apparition du Covid-19», rapportent nos confrères du quotidien Le Soir d’Algérie.

Le PDG estime que le Budget dont bénéficie sa société n’est plus suffisant aujourd’hui, pour compenser toutes les pertes qu’elle a essuyé pendant les dernières années. «Nos activités n’ont pas cessé, mais avec l’instauration du protocole sanitaire en vigueur, il y a une baisse de 50 % de la capacité en siège des avions», explique Abdessamed Ourihane.

Le plan de restructuration que réclame Tassili Airlines repose sur trois axes principaux, dont le plus important est celui de « trouver de nouveaux marchés » afin d’accroître le chiffre d’affaires de la compagnie. Le PDG confie cependant qu’il ne s’agit pas d’une chose facile vu les circonstances actuelles.

C’est pour cela que le responsable veut aussi miser sur le deuxième axe, qui est «la rationalisation des dépenses de la compagnie qui assure des vols réguliers intérieurs et le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz dans le Sud». «Nous devons dans ce sens, créer nos propres centres et matériel de maintenance dans les aéroports», lâche-t-il, comme pour faire un clin d’œil à la sous-traitance d’Air Algérie.

Quant au troisième et dernier axe, il s’agit d’un « redéploiement des effectifs ». Pour lui la main d’œuvre est concentrée dans les administrations, alors que des manquement sont signalés sur le plan « opérationnel ».