L’ancien meilleur goléador de tous les temps des Verts, qui compte pas moins de 35 réalisations pour 88 sélections en équipe nationale, à savoir Abdelhafid Tasfaout, vient d’être nommé manager général.
Juste consécration pour le capitaine d’équipe exemplaire qu’il fut, «Hafido» pour les intimes a gravi toutes les marches une à une jusqu’à sa désignation à cet important poste de manager. Au passage, il fut sélectionneur de l’équipe espoirs puis près de deux ans maintenant membre du bureau fédéral.
Et c’est justement lors de son passage comme membre du bureau fédéral que Tasfaout s’est nettement perfectionné sur le volet administratif. Ingénieur de formation l’ex-stratège du Mouloudia d’Oran qui avait embrassé une carrière professionnelle dans l’Hexagone respectivement à l’AJ Auxerre, rejoignant à l’époque son coéquipier en EN Moussa Saïb, puis à la formation de Ligue 1 française, En Avant Guingamp, est le profil idéal tant recherché pour prendre en charge ce poste.
Ce n’est donc qu’un juste aboutissement pour ce qui le connaissent et qui ont eu la chance de le côtoyer car Tasfaout a de tout temps fait preuve de sérieux et mis tout son cœur à l’ouvrage pour mener à bien sa tâche. «Quand il s’agit des couleurs nationales je n’ai pas de limites et je ne recule devant rien jusqu’à obtenir satisfaction», aurait-il signifié à son entourage après avoir pris connaissance de sa nomination à ce poste.
D’autre part cette prise de fonction ne fut effective qu’une fois le départ controversé de Walid Sadi, prétendant que la lassitude a eu raison de lui alors qu’il n’est plus un secret pour personne que la raison est toute autre et que c’est sur suite à la demande du sélectionneur national Rabah Saâdane, qui ne voulait plus de lui au sein du staff administratif des Verts pour incompatibilité d’humeur, lui reprochant le fait de s’immiscer dans le volet technique.
Ceci d’une part. De l’autre, le patron de Dély Ibrahim n’en demandera pas tant et s’en réjouit de confier cette lourde responsabilité à un élément de la trempe de Tasfaout qui présente toutes les garanties d’une réussite totale et digne de ce nom.
Fort de son statut d’intellectuel associé à une carrière sportive bien remplie, l’ancien meneur de jeu des Verts offre ce privilège et un avantage certain pour être un footballeur professionnel respecté aussi bien chez nous en Algérie qu’outre-mer, mais aussi celui d’avoir fait de brillantes études supérieures, sanctionnées par un beau diplôme d’ingénieur.
A 41 ans, Hafid est parti pour briller à nouveau sur la scène sportive, comme il le fut autrefois sur le carré vert, mais cette fois derrière les barrières.
H. M.