SERAIT-IL EN PRECAMPAGNE PRESIDENTIELLE
Quand Rebrab, simple homme d’affaire mobilise un ministre en fonction, des ex-ministres, des walis de la région oranaise et une armada de journalistes pour l’accompagner pour l’inauguration d’un centre commercial réalisé par ses soins à Mostaganem. Une question se pose : Est-il candidat pour la présidentielle 2014 , où est ce que certains responsables veulent qu’il le soit ? Mais comme disent nos ancêtres « l’argent est capable de faire une route en mer ».
La question que se posent les observateurs est : Qui est cette nouvelle autorité, qui peut détourner une visite ministérielle officielle et l’attirer pour l’ouverture de son super marche ? Si ce n’est qu’un autre lobby politico-financier qui se prépare pour investir les prochaines élections présidentielles de 2014 et que leur préféré n’est autre que le roi de l’huile « l’homme d’affaire Issad Rebrab, a été accueilli avec un tapis rouge à Mostaganem par le patron de la wilaya, M Hocine Ouddah, le ministre du commerce ainsi que le patron de l’UGTA, ce qui confirme sa main basse sur le foncier de plusieurs wilayas de la région oranaise (compte tenu des dizaines de terrains d’investissements dont il a bénéficié), ce qui met en évidence son influence sur les représentants de l’état. Tout semble indiquer que le patron de Cevital mène déjà une précampagne en prévision des élections présidentielles de 2014.
Selon «algeriepatriotique», l’homme d’affaires aurait déjà constitué le noyau de sa future équipe de campagne, qui serait formée de plusieurs personnalités, parmi lesquelles on compte deux anciens ministres et des journalistes et d’autres hommes d’affaires. En invitant une flopée de syndicalistes, des politiciens et des patrons de journaux à Mostaganem, où il a inauguré son centre commercial, le magnat de l’huile espère en tirer profit certainement pour préparer le terrain.
Dans ce contexte, il y a tout lieu de croire que l’homme veut faire d’une pierre deux coups, surtout avec les changements survenus dans le monde arabe et comprenant les enjeux géostratégiques qui mettent l’Algérie à l’abri d’un soulèvement à la tunisienne, Issad Rebrab pousse ses pions un à un et se prépare à entrer en lice dans une course à la présidence qui s’annonce acharnée et différente de toutes celles qu’a connues le pays depuis l’Indépendance.
La dernière sortie de Rebrab, n’est pas fortuite à ce qu’il semble et coïncide aussi avec l’annonce du classement annuel des 500 personnalités les plus influentes dans le monde et publié par le magazine « Arabian Business » d’où son nom qui y figure. Des observateurs, estiment que Rebrab avait une idée bien claire derrière la tête, en faisant écrire sa biographie par le professeur à l’Ecole des hautes études commerciales de Montréal, Taïeb Hafsi. «Le livre ressemble plus à un programme de candidat qu’à un livre de chevet», note « algeriepatriotique».
Cette information intervient quelques jours après que l’ancien chef du gouvernement et candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Ali Benflis, se préparerait lui aussi à l’échéance de 2014. Il est clair que son statut d’homme riche et influent l’encourage à s’aventurer en concurrençant Bouteflika dans la course pour El-Mouradia, à moins qu’il ne soit le prochain lièvre pour le prochain candidat du pouvoir. Ainsi, le puzzle se constitue par morceaux et la configuration de la prochaine présidentielle commence à transparaître au travers d’éléments d’informations qui, par recoupement, trahissent les projets de certaines figures du gotha politique et économique du pays à très court terme.