Talai engagé à remettre le projet sur les rails

Talai engagé à remettre le projet sur les rails

Le ministre des Transports, Boudjemâa Talai, s’est engagé jeudi à rattraper le retard accusé dans le projet de la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Djelfa passant par les wilayas de Blida et de Médéa, et ce en levant tous les obstacles qui entravent l’avancement des travaux.

Répondant à un membre du Conseil de la nation, Mohamed Ketcha, lors d’une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, le ministre a reconnu l’existence d’obstacles qui ont entravé les travaux de réalisation dont l’expropriation pour utilité publique, l’existence d’un cimetière, d’une station d’épuration d’eau et de réseaux d’électricité et de gaz, de téléphone et d’eau.

« Nous redoublerons d’efforts pour surpasser tous les obstacles, en collaboration avec les services concernés, en vue de rattraper ce retard », a-t-il déclaré.

Le ministre des Transports a rappelé que la ligne ferroviaire Alger-Djelfa, qui vient remplacer l’ancienne ligne et dont la réalisation a été confiée à l’Agence nationale des études et du suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), connaissait une évolution relative malgré les lenteurs dans la cadence de réalisation.

Il a précisé, en outre, que le premier tronçon Alger-Blida, sur une longueur de 50 km, était d’ores et déjà opérationnel pour assurer la liaison entre Alger Chlef, Oran et Béchar de façon régulière. Le second tronçon reliant la Chiffa et Ksar El-Boukhari, sur une longueur de 140 km, était à la dernière étape de l’étude confiée à un bureau d’études.

Les travaux du troisième tronçon Ksar El-Boukhari-Boughzoul, sur une longueur de 40 km, entamés en 2014, avaient atteint un taux de 6% seulement, avant d’être gelés dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, a-t-il annoncé.

Pour ce qui est du quatrième et dernier tronçon entre Boughzoul et le chef-lieu de la wilaya de Djelfa, et dont la réalisation a été confiée au consortium COSIDER-SEPTA-EN FRARI, les travaux ont atteint 35%.

Dans sa réponse à la question d’un autre membre du Conseil de la nation, Tayeb Knaiber, qui a proposé la réalisation d’un passage sécurisé dans la ville de Aïn Sefra (W. Nâama), Boudjemâa Talai a indiqué que la vitesse de la ligne ferroviaire Mechria-Béchar, qui passe par la ville, était de 140 km/h, soit une vitesse qui ne permet aucun passage sur cette ligne.

Il a ajouté, à ce propos, que la décision en juin 2000, fixant les conditions de réalisation et d’exploitation des passerelles, ne permettait pas la réalisation de passages sécurisés sauf sur une ligne ferroviaire dont la vitesse ne dépasse pas 100 km/h.

Par ailleurs, et dans une déclaration à la presse à la fin de la séance plénière, le ministre des Transports a rassuré que « tous les projets du secteur déjà entamés seront finalisés », rappelant que les projets gelés « ne sont que des projets secondaires d’aucun intérêt économique « .

S’exprimant sur les réductions tarifaires sur les lignes aériennes et maritimes durant l’été, il a souligné l’existence de plusieurs réductions allant jusqu’à 35% pour le transport maritime.