les parents taïwanais peuvent être passibles d’une amende pour avoir laissé trop longtemps leurs bambins devant un écran.
Vendredi dernier, l’assemblée taïwanaise a adopté un nouvel amendement de la loi sur le bien-être des jeunes et des enfants afin d’empêcher les maladies mentales ou physiques liées à son utilisation. Le gouvernement entend forcer les parents à contrôler le temps d’exposition de leurs petits. D’après la chaîne ETtoday, l’amendement stipule que les enfants ne doivent pas dépasser une certaine durée jugée «raisonnable», devant l’ordinateur, la tablette ou encore le téléphone portable. Dans le cas contraire, leurs parents ou tuteurs légaux pourraient payer jusqu’à 1400 euros d’amende. Ils seront aussi tenus pour responsables des complications de santé de leurs enfants, provoquées par l’abus d’écran. Les experts de santé expliquent qu’il est préférable que les enfants de moins de 2 ans n’utilisent pas d’appareils munis d’un écran. Ceux qui sont âgés de 3 à 18 ans devraient se contenter de sessions de 30 minutes maximum, en continu, face à un écran. Récemment, un joueur taiwanais de 32 ans, est mort de fatigue après avoir joué pendant 72 heures non-stop, dans un cyber-café. L’utilisation excessive des écrans entraîne des troubles du sommeil, de l’attention, de l’apprentissage et favorise l’obésité.
Afrique : Ebola «n’est pas encore endiguée»
L’épidémie d’Ebola, qui semble marquer une pause, «n’est pas encore endiguée», a averti, ce jeudi, le coordinateur spécial de l’ONU pour la lutte contre cette fièvre hémorragique. «Le nombre de cas décroît de semaine en semaine et tend vers zéro dans beaucoup d’endroits, mais la maladie est encore présente dans un tiers des zones des trois pays touchés. Nous avons encore des flambées occasionnelles et des surprises avec de nouveaux cas, hors de nos listes», de personnes ayant été en contact avec des malades.
USA : fin de cavale pour un chasseur de trésors
Un chasseur de trésors, qui avait récupéré pour plusieurs millions de dollars d’or provenant d’un naufrage du 19e siècle, a été arrêté avec sa complice en Floride après plus de deux ans de cavale. Thomas Gregory Thompson et sa complice, Alison Louise Antekeier, ont été arrêtés, mardi soir, dans un hôtel de Boca Raton, au sud-est des Etats-Unis, où ils vivaient depuis plus d’un an payant leur loyer en liquide et sous une fausse identité, selon un communiqué du service des Marshals, une agence de la police fédérale. Le couple était visé par un mandat d’arrêt depuis mi-2012 après avoir manqué plusieurs citations à comparaître devant un tribunal de l’Ohio (nord) qui examinait le recours d’investisseurs estimant ne pas avoir perçu leur part du magot. Ces derniers avaient financé l’expédition pour récupérer l’or transporté par le bateau à vapeur et à roues à aubes «SS Central America», qui a sombré en 1857 lors d’un ouragan au large de la Caroline du sud, avec une importante cargaison de 21 tonnes d’or à bord. Gregory Thompson a dirigé cette expédition pour retrouver le lieu du naufrage –survenu en pleine ruée vers l’or en Californie et récupérer le trésor, puis a vendu le butin pour plus de 50 millions de dollars.
Espagne : encore des prêtres pédophiles
Dix prêtres et deux laïques ont été mis en examen en Espagne pour leur implication dans une affaire de pédophilie. L’affaire a éclaté en novembre dernier, après que la victime eut adressé au pape une lettre dénonçant les abus sexuels qu’il aurait subis à Grenade (sud de l’Espagne). Selon une ordonnance résumant les faits, les 12 mis en examen sont poursuivis pour participation aux abus sexuels dont a été victime un mineur entre 2004 et 2007, en tant qu’auteurs ou complices. Par le nombre d’impliqués, il s’agit de la plus grave affaire de pédérastie ayant touché l’Eglise espagnole. La victime, un jeune homme se présentant comme membre de l’Opus Dei et qui eu 25 ans le 25 janvier, a subi des sévices et des viols de la part de l’auteur principal entre l’âge de 14 ans et 17 ans, avec la participation ou la complicité des autres mis en examen qui se réunissaient dans une villa avec piscine à Grenade. Il y avait été attiré par le prêtre de la paroisse qu’il fréquentait en tant qu’enfant de cœur, qui, manipulant sa ferveur religieuse, lui promettait un bel avenir de prêtre et le culpabilisait lorsqu’il tentait de refuser ses avances, selon l’ordonnance rendue par le juge en charge de l’affaire.
Nice : un enfant de 8 ans entendu pour «apologie du terrorisme»
Un mineur de 8 ans a été entendu dans l’après-midi d’hier, dans le cadre d’une audition libre au commissariat de Nice (Alpes-Maritimes) pour «apologie d’acte de terrorisme». Le 8 janvier dernier, l’enfant se trouvait dans sa classe de CE2 lorsqu’il a été invité par son instituteur à s’exprimer sur les attentats de Paris. Il aurait alors affirmé : «Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes». La direction de l’école avait déposé plainte dans la foulée, selon l’avocat de l’enfant. L’enfant avait déjà refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique. «Dans le contexte actuel, le directeur de l’école a décidé de signaler ce qui s’est passé à la police», précise le commissaire, en notant qu’il ne s’agit aucunement d’une plainte. «On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux». L’enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l’audition de son père, civilement responsable. «Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos», selon le directeur départemental de la sécurité publique. Le jeune garçon a quitté le commissariat après environ deux heures d’audition.
Floride : Bart, le chat «zombie», sort de sa tombe
«Zombie» ou «miraculé», le chat américain Bart en est quitte pour une bonne frayeur : il est sorti de sa «tombe» cinq jours après avoir été enterré par erreur par son propriétaire, croyant que le félin avait été tué dans un accident de voiture. Après plusieurs interventions chirurgicales, Bart est à présent en convalescence et il devrait retourner auprès des siens la semaine prochaine, a expliqué à l’AFP le responsable de la société de protection des animaux, Humane Society, qui a soigné le chat, à Tampa en Floride (sud-est). Il y a une dizaine de jours, son propriétaire, Ellis Hutson, avait retrouvé l’animal agonisant dans la rue, après avoir été renversé par une voiture. Selon le Tampa Bay Times, Bart était salement amoché et ne respirait plus. Effondré, M. Hutson a alors demandé à un voisin d’enterrer le chat. Mais, cinq jours plus tard, dans une scène digne d’un scénario de Stephen King, Bart est parvenu à s’extraire de sa tombe et à… rentrer chez lui. «Je n’arrivais pas à le croire. Je n’avais rien vu de tel», a raconté Ellis Hutson au quotidien. L’histoire est d’autant plus crédible, a expliqué Sherry Silk, que Bart est arrivé au refuge de la Humane Society avec des vers dans les blessures.
Gorbatchev : «la guerre froide est déjà déclarée»
Une «nouvelle guerre froide» est déclarée entre Russes et Américains et pourrait dégénérer en conflit armé, a mis en garde, ce jeudi, le dernier dirigeant de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev. «On n’entend parler que de sanctions de l’Amérique et de l’Union européenne contre la Russie. Ont-ils perdu la tête ?», a déclaré M. Gorbatchev, cité par l’agence Interfax. «L’Amérique s’est égarée dans les profondeurs de la jungle et nous entraîne avec elle», a ajouté le père de la perestroïka, apprécié en Occident pour son rôle lors de la chute du mur de Berlin en 1989. «Et pour dire franchement les choses, elle (l’Amérique) nous entraîne dans une nouvelle guerre froide, en essayant ouvertement de suivre son idée géniale de vouloir toujours triompher», a critiqué l’ancien dirigeant de 83 ans. «Où cela va-t-il tous nous mener ? La guerre froide est déjà déclarée. Et ensuite ? Je ne suis pas en mesure de déclarer avec assurance que la guerre froide ne va pas tourner à une véritable guerre. J’ai peur qu’ils (les Américains) en prennent le risque». Ces déclarations alarmistes de Mikhaïl Gorbatchev interviennent sur fond de crise ukrainienne et de détérioration des relations entre Russes et Occidentaux, à un niveau sans précédent depuis la chute de l’URSS en 1991. Washington a menacé, hier, de nouvelles sanctions, en affirmant que le prix à payer «continuera d’augmenter» si la Russie ne cesse pas de soutenir les séparatistes pro-russes en Ukraine.