Taïeb-Ezraïmi, P-DG du groupe SIM « Le Sud de l’Algérie permet une agriculture performant

Taïeb-Ezraïmi, P-DG du groupe SIM « Le Sud de l’Algérie permet une agriculture performant

Les patrons, du secteur privé, qui opèrent en Afrique ont désormais leur espace de dialogue, d’échanges, de concertation et d’affaires. La 2e édition de L’Africa CEO Forum créé en 2012 par la BAD (Banque africaine de développement) en collaboration avec le groupe Jeune Afrique, qui a clôturé ses travaux, hier à Genève, a rassemblé quelque 700 participants. L’Algérie était représentée par quelques opérateurs privés.

Une telle manifestation démontre que «L’Afrique est entrée dans le XXIe siècle, déterminée à briser les chaînes de la pauvreté, à converger avec le reste du monde, à permettre aux lions africains l’accès aux mêmes territoires que les tigres asiatiques», a déclaré le président de la BAD. En fait, l’Afrique semble avoir, enfin, décidé de prendre en main son développement économique. Et même de chercher les voies et moyens pour atteindre sa propre sécurité alimentaire.

Utopie? Non, puisque l’exemple du développement de l’agriculture dans le sud de l’Algérie ne permet plus d’en douter. «Après l’expérience réussie de la wilaya d’Adrar d’où partaient vers les marchés européens une large gamme de produits maraîchers et fruits divers, presque toutes les wilayas du Sud se sont mises à l’agriculture… où plus de 300.000 hectares de terres sont en cours de mise en valeur, pour être consacrés à la céréaliculture…

Ainsi, l’Algérie est sur une trajectoire positive qui la conduira indéniablement à jouer un rôle important dans l’approvisionnement de nombreux pays d’Afrique» a précisé Taïeb-Ezraïmi, P-DG du groupe SIM, seul intervenant algérien inscrit à cette rencontre. Il n’y a aucun miracle à cela. Il s’agit d’un réel potentiel qui existe dans la région saharienne et que le P-DG de SIM a exposé. «Avec l’immensité de ces espaces sahariens, la profusion de l’eau albienne, et l’ensoleillement quasiment permanent, les trois éléments essentiels et fondamentaux sont réunis pour l’émergence d’une nouvelle agriculture» a-t-il ajouté. Une telle manifestation gagnerait, selon beaucoup de ses participants, à se tenir à l’avenir sur le sol africain. Idée que n’écarte pas le président de la BAD, Donald Kaberuka, pour les prochaines éditions.