Comme révélé par nos soins, le jeune milieu de terrain grenoblois âgé de 18 ans, Saphir Taider, pourrait bien porter les couleurs de la sélection algérienne étant donné qu’il est de mère algérienne, mais dans cet entretien, il ne veut pas se prononcer quant à son avenir international. Estimant qu’il est encore tôt d’en parler, il préfère rester concentré sur son club et aussi sur la sélection française des moins de 19 ans dont il fait partie. Approché par la Fiorentina, Taider explique les raisons qui l’ont poussé à décliner cette offre.
Tout d’abord, présentez-vous aux lecteurs algériens.
Je suis Saphir Taider. Je suis franco-tuniso-algérien. J’évolue à Grenoble et je suis sous contrat jusqu’en 2013. Je suis de père tunisien et de mère algérienne.
Vous évoluez dans quel poste ?
Je suis milieu de terrain polyvalent, mais je joue souvent comme milieu de terrain offensif avec mon club, Grenoble.
On a appris que vous avez émis le désir de jouer pour l’Algérie, une confirmation ?
A vrai dire, je n’ai pas envie de parler de mon avenir international pour le moment. Mon objectif à présent, c’est de jouer un maximum de matchs possibles à Grenoble pour gagner en compétition et en expérience.
Avez-vous reçu une convocation des responsables des Fédérations algérienne ou tunisienne ?
Pour l’heure, je n’ai été contacté par aucune des deux fédérations.
Et vous jouez pour quelle sélection en ce moment ?
Je suis international français des moins de 19 ans. Pour le moment, ça se passe plutôt bien. Et j’essaye de tout faire pour y rester.
L’Algérie affrontera la Tunisie le 9 février prochain, un mot sur cette confrontation spéciale pour vous ?
C’est vrai, ça va être un match que je suivrai avec beaucoup d’attention et d’émotion. C’est un duel entre frères qui doit servir de test pour les deux sélections. Ce match, je l’attends avec impatience d’autant plus que mon frère qui est international tunisien devrait être de la partie.
Il paraît que vous avez refusé une offre de la Fiorentina, pouvez-vous nous dire pour quoi ce refus ?
Je veux encore apprendre ici en France, j’ai du chemin à parcourir. Je ne veux pas brûler les étapes.
Avez-vous reçu des propositions en France ?
Oui, il y a quelques clubs de Ligue 1 qui me suivent mais comme je l’ai dit, je dois encore patienter car je dois encore apprendre à Grenoble.