Taïder : «Je suis venu pour tout donner, pas pour prendre quoi que ce soit»

Taïder : «Je suis venu pour tout donner, pas pour prendre quoi que ce soit»
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C’est votre premier stage en sélection, comment s’est faite votre intégration ?

Je connaissais déjà quelques joueurs avant de venir en Equipe nationale, et cela a fait que je ne rencontre aucun problème pour mon intégration. Tout se passe bien, nous avons été très bien accueillis et on se sent comme une seule famille.

Que pensez-vous du Centre technique de Sidi Moussa ?

Franchement, c’est un centre très moderne, il y  a toutes les commodités nécessaires et c’est toujours bien de travailler dans un centre qui recèle de tels moyens.

LG Algérie

C’est la première fois que vous venez en Algérie, comment avez-vous trouvé le pays ?

J’ai beaucoup discuté avec ma mère et mes frères à ce sujet dans la mesure où ils ont l’habitude de venir en Algérie. Ils m’ont presque tout dit et je suis évidemment très contrent d’être là, je suis très enthousiaste.

Quelle est la première chose qui a attiré votre attention en arrivant en sélection ?

C’est l’âme qui existe dans cette équipe et l’ambiance très particulière qui y règne. J’ai été accueilli à bras ouverts et c’est toujours très motivant de voir une ambiance pareille.

Et comment s’est fait votre adaptation au niveau du travail avec le groupe ?

Je me retrouve, il n’y a pas de souci, j’évite de penser que je suis un nouveau joueur et je fais en sorte comme si j’étais là depuis longtemps. C’est facile, je prends du plaisir tous les jours et c’est l’essentiel. Je suis très à l’aise dans cette équipe.

Votre convocation coïncide avec l’absence du capitaine Medhi Lacen qui est suspendu. Etes-vous prêt à le remplacer et est-ce que vous mesurez le degré de cette responsabilité ?

Je ne ressens aucune pression. De mon côté, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même et d’être à la disposition de l’Equipe nationale. Maintenant, c’est le sélectionneur qui va décider qui jouera d’entrée et qui sera remplaçant. Moi, je suis prêt et je fais tout pour être à la hauteur des attentes. Je joue en première division italienne, cela veut dire que je suis bien physiquement et je tâcherai de le rester cette semaine.

Il est vrai que vous avez l’habitude d’évoluer au haut niveau en Italie, mais là, il s’agit d’une compétition et d’une équipe africaine, c’est un football tout à fait différent. Vous en avez une idée ?

Oui, je le sais, je sais que je vais jouer un match tout à fait différent de ce que j’ai l’habitude de jouer et je sais que le football africain s’appuie sur l’engagement physique. Et je sais également que notre mission face au Bénin ne sera pas facile, même si cette sélection n’est pas considérée comme une référence en Afrique. On doit faire quand même très attention.

Il est probable que l’Algérie joue un match amical avec la Tunisie, là où évolue votre frère. Quel serait votre sentiment sachant tous les deux vous défendez les couleurs de deux pays différents, mais frères ?

Je considère l’Algérie et la Tunisie comme un seul pays. Au sein de ma famille, tout le monde a été content quand j’ai pris la décision de jouer pour l’Algérie, il n’y a absolument aucun problème là-dessus. J’espère que ce match pourra avoir lieu et j’espère aussi que mon frère sera présent. Ça sera vraiment une bonne chose.

L’ex-sélectionneur tunisien avait déclaré que vous avez exigé 200 000 euros pour jouer pour la Tunisie. Un commentaire ?

Je ne sais pas s’il avait dit cela, je crois qu’on avait mal repris ses déclarations dans la presse.

Mais est-ce que c’est vrai, et est-ce que l’Algérie a renchéri pour obtenir votre accord ?

Je suis venu en Algérie pour donner tout ce que j’ai et non pour prendre quoi que ce soit.

Le président de la Fédération tunisienne a affirmé qu’il a discuté avec vous la veille de votre décision de jouer pour l’Algérie et que vous lui avez donné votre accord pour jouer pour la Tunisie. Il a même avancé que vous lui avez demandé de venir en Italie pour lui donner votre dossier. Est-ce vrai ?

Non, ce n’est pas vrai. J’avais discuté bien avant avec les responsables du football tunisien, comme je l’ai fait avec les responsables algériens, et j’ai fini par prendre ma décision sans aucune pression. C’est une décision personnelle que je ne regrette pas.

Revenons à l’Equipe nationale. Qui parmi les joueurs vous a facilité la tâche pour votre intégration ?

C’est tout le monde qui nous a bien accueillis, que ce soit les locaux ou ceux qui jouent en Europe. Nous sommes tous des Algériens et nous travaillons tous pour l’intérêt de notre pays. Tout s’est bien passé.

Quels sont les points forts et les points faibles de Taïder ?

(Rires) Chaque joueur a ses points forts et ses points faibles. Je vous laisse le soin de les découvrir sur le terrain.

Dans la mesure où vos êtes pressenti dans le onze de départ mardi prochain, est-ce que vous recevez des consignes particulières de la part du staff technique ?

Non, il n’y a aucun travail spécifique pour moi ni une consigne particulière. Nous faisons tous la même chose, nous travaillons en groupe.

Que pensez-vous de ce match face au Bénin ?

Je connais trois ou quatre joueurs de cette équipe, mais je n’ai aucune idée de cette sélection. Je suis sûr d’une chose, ça ne va pas être facile pour nous.