Tahraoui : «Moi vendre de l’alcool ? Du n’importe quoi !»

Tahraoui : «Moi vendre de l’alcool ? Du n’importe quoi !»

. »L’histoire de mon transfert de Chlef à Blida pour 1 milliard de centimes m’a beaucoup nui. »

Madjid Tahraoui trimballe encore la pancarte de joueur le plus cher de l’histoire du football national. Pourtant, cinq ans après son fameux transfert de l’ASO à l’USMB pour la bagatelle somme de 1 milliard de centimes, bien des records ont explosé. Allez le demander à Serrar, il vous donnera des chiffres. L’ex-attaquant du MCA, sans club, nous en parle ici et de bien d’autres sujets encore. Entretien.

Vous vous êtes éclipsé de la scène médiatique ces derniers temps, que devenez-vous ?

Je suis sans club. Des imprévus ont fait que je n’ai pas pu m’engager cet été. J’ai reçu des offres de certains clubs de deuxième division, mais je n’ai pas voulu m’engager. Je ne suis pas du genre à signer juste pour le faire. Je préfère attendre le mercato pour m’engager dans un club qui réponde à mes attentes.

La Libye était votre dernière destination, non ?

Si ! J’ai joué pour Al Nadi Souihli la saison passée et il est très probable que je reparte là-bas. Pas forcément dans mon ancien club. J’ai beaucoup apprécié le championnat libyen.

Que faites-vous, sinon en dehors du football ?

Je gère mes affaires. Je ne chôme pas, rassurez-vous !

Ça n’a rien avoir avec le projet de la khaima de Staouèli au moins …

Non ! Non ! Absolument pas. Ça c’est du passé. J’ai investi, à l’époque, dans un projet en toute innocence. C’était une sorte de salon de thé traditionnel que certaines mauvaises langues ont sali en l’assimilant à un lieu de débauche. Je ne comprends pas trop les raisons de cet acharnement jusqu’à présent.

La kheima, c’était un projet commercial, sans plus…

Tout à fait. La preuve, je n’y allais que rarement. J’avais laissé la gestion à mon frangin.

Quel âge avez-vous à présent ?

29 ans.

N’avez-vous pas le sentiment d’être passé à côté de quelque chose ?

Je n’y pouvais rien. Je n’étais pas maître des événements. L’histoire de mon transfert de Chlef à Blida pour 1 milliard de centimes m’a beaucoup nui. J’ai longtemps trimballé cette étiquette de joueur le plus cher de l’histoire du football algérien.

Vous étiez jalousé ?

Oui !

Est-ce le mauvais œil qui a fait de votre transfert à Blida une bérézina, un milliard de centimes pour un but en un an et demi, avouez que c’est décevant ?

Le mauvais œil et la pression. On avait attendu de moi des miracles à Blida, alors que je ne pouvais rien faire à moi tout seul.

Votre transfert pour cette somme colossale était-il justifié ?

Oui. J’étais jeune et talentueux. L’un des meilleurs du championnat à mon poste. Quoique je n’ai touché que 250 millions. Zahaf et Medouar ont instrumentalisé mon transfert. Ils n’ont cherché que leurs intérêts. Ils voulaient se faire un nom sur mon dos et ils l’ont fait !