Le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a réaffirmé hier au cours de l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Eadio nationale que la mort d’Albert Ebossé est due à un jet de projectile. Il a démenti formellement la thèse avancée par le médecin légiste camerounais ayant effectué une autopsie sur le corps d’Ebossé au Cameroun, qui a parlé d’assassinat.
par un jet de projectile. C’était un accident, pas un meurtre», a indiqué le ministre des Sports Mohamed Tahmi avant de poursuivre : «L’affaire est entre les mains de la justice, une enquête a été ouverte. Nous avons tous les rapports, et ils montrent que c’était un accident provoqué par un jet de projectile.»
La sortie médiatique du père d’Albert Ebossé, de ses avocats et du médecin légiste camerounais André Moune ayant effectué l’autopsie sur le corps du défunt a surpris plus d’un. Pour rappel, le docteur André Moune avait déclaré le 14 décembre dernier devant un parterre de journalistes au Cameroun : «Ebossé a été froidement assassiné. Le scénario vraisemblable est qu’il est rentré vivant dans les vestiaires à Tizi Ouzou. Il a été immobilisé, on lui a pris le bras gauche vers l’arrière et, en se débattant, son épaule s’est déboîtée. Il a dû se débattre et a reçu un coup sur le crâne, sur la calotte crânienne. Cela a fait vaciller les os de la base du crâne, d’où la présence de liquide céphalo-rachidien.»
Ces graves accusations ont relancé la polémique sur les circonstances du décès d’Ebossé. Les autorités algériennes affirment haut et fort que toute la lumière sera faite sur la mort de l’ex-meilleur buteur du championnat algérien. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a annoncé jeudi dernier en marge d’une séance plénière à l’APN «l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la mort d’Ebossé sur ordre du ministère public qui a achevé l’enquête préliminaire sur cette affaire».
Il a ajouté que le juge d’instruction « engagera une enquête contre tout individu suspecté dans le crime ou toute autre personne s’étant rendue coupable de manquement dans sa mission ».
N. Boumali