Tafer : «Je suis plus fort que je ne l’étais à l’OL»

Tafer : «Je suis plus fort que je ne l’étais à l’OL»

Yannis Tafer ne cesse de s’illustrer cette saison avec son club de Lausanne Sports. Contacté par nos soins, il nous a accordé cette interview où il réaffirme une nouvelle fois son envie de porter le maillot Vert.

Vous êtes revenu avec une belle victoire à l’extérieur qui redonne espoir à votre club de Lausanne d’assurer son maintien…

Oui, je peux dire qu’on est revenus de loin. Tout le monde croyait que nous étions déjà relégués vu l’écart qu’il y avait sur le premier non relégable, Sion. A présent, nous sommes à quatre longueurs uniquement et nous allons tout faire pour atteindre notre objectif.

Vous allez justement affronter cet adversaire lors de la prochaine journée…

Ce sera un match décisif pour nous. On doit l’emporter coûte que coûte.

Vous avez été le grand artisan de cette victoire acquise justement sur la pelouse du FC Zurich (0-3), avec un superbe but et une passe décisive à la clé. Votre commentaire ?

Ce n’était pas facile pour nous d’arracher cette victoire face au 5e du classement. Nous menions au score (1-0), lorsque l’adversaire a raté un penalty. Heureusement pour notre équipe, j’ai pu inscrire ce second but qui nous a mis en confiance et permis de remporter le match. J’étais très heureux, je ne vous le cache pas.

Vous réalisez une excellente saison, non ?

C’est vrai que je suis au top de ma forme cette saison, notamment après l’arrivée au club du coach Marco Simone. Je suis efficace et c’est le plus important.

Le Tafer de l’OL est de retour ?

Je dirai plus que ça. Je me sens nettement mieux que lorsque j’étais à Lyon. A Lausanne, j’enchaîne les matchs et les buts et cela m’apporte beaucoup de confiance.

N’empêche que vous n’avez pas été encore supervisé par le sélectionneur national…

Je ne sais pas pourquoi… Aucun responsable algérien ne m’a contacté bien que j’aie, à maintes reprises exprimé mon attachement pour l’Algérie. J’essaye de ne pas perdre espoir et je travaille d’arrache-pied pour gagner la confiance du sélectionneur national.

Vous êtes à huit buts inscrits cette saison pour six passes décisives. Des statistiques très intéressantes…

Oui, en effet. Après, vous savez, et comme je vous l’ai déjà déclaré, je ne veux pas représenter l’Algérie parce qu’il y a le Mondial qui arrive. Bien, au contraire, je suis prêt à venir après cette Coupe du Monde, pourvu qu’on vienne me superviser.

Vous suivez l’actualité des Verts ?

Oui, bien évidemment. J’ai d’ailleurs suivi le dernier match amical face à la Slovénie.

Pensez-vous que l’Algérie aura les moyens pour atteindre le 2e tour au prochain Mondial ?

Oui, je pense que l’Algérie peut créer la sensation et passer ce 1er tour. On a une équipe très forte et tout reste possible en football. Le favori pour la première place reste la Belgique bien évidemment, mais pour la seconde, l’Algérie aura son mot à dire.

Il parait que vous êtes sollicité par des clubs allemands. Vous confirmez ?

Sincèrement, je n’ai pas d’informations à ce sujet. Je laisse mon agent s’en occuper. Pour l’instant, je suis préoccupé par le maintien de mon club.

Vous envisagez de rester dans le championnat suisse ou changer complètement d’air ?

Je n’y ai pas encore réfléchi. Le championnat suisse demeure très respectable et compte beaucoup de clubs prestigieux à l’image de Bâle, Young Boys et autres. Sinon, mon rêve est d’évoluer dans le championnat italien.