Table ronde à l’Institut national d’études et de stratégie globale L’apport de la science mis en valeur

Table ronde à l’Institut national d’études et de stratégie globale L’apport de la science mis en valeur

Une table ronde sur la recherche scientifique en Algérie s’est tenue, lundi dernier, à l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG).

Le professeur Mokhtar Sellami, directeur du développement technologique et de l’innovation, a évoqué les enjeux de la recherche scientifique et stratégique. Il a fait ressortir son apport dans le processus du développement humain.

Le professeur Mokhtar Sellami, directeur du développement technologique et de l’innovation, a abordé le statut sociologique de l’activité pour définir la contribution de tous les acteurs, y compris de l’Etat, des institutions privées pour la prise en charge des besoins de la recherche scientifique et stratégique en Algérie.

« Il est question de trouver les moyens adéquats d’exploiter les outputs de l’activité de recherche et de réussir à faire de la valorisation des résultats une véritable politique nationale à l’instar des politiques scientifiques des pays en voie de développement », a-t-il expliqué. Selon le scientifique, « la recherche scientifique s’adapte aux nécessités multidimensionnelles de la société pour parer à ses besoins, voire en créer d’autres pour les satisfaire ultérieurement et atteindre l’élan indispensable aux différentes étapes de l’évolution humaine ».

Cela peut se vérifier par les caractéristiques des résultats de l’activité et surtout la nature des publications et autres brevets d’invention déposés dans les institutions dédiées à la protection, l’exploitation et surtout à la diffusion de la documentation scientifique et technique.

Le professeur Sellami a mis en avant les supports électroniques du Centre national de la recherche scientifique et technique (CNRST) ou encore de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRST).

C’est au niveau de cette direction qu’il mène ses recherches. Par ailleurs, le conférencier a mis l’accent sur la nécessite de créer une alliance entre le pouvoir politique et la communauté scientifique.

« Elle servira à baliser le terrain de la valorisation et de l’exploitation des résultats et surtout à aboutir à une véritable inscription sociale de la science, comme recommandée par l’Unesco », a-t-il affirmé.

« Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur le rôle vital de la recherche au sein de la société, car c’est un investissement qui contribue efficacement au progrès de tous les axes stratégiques de la société », a-t-il ajouté.

« Il faut prendre en charge les besoins des entreprises et autres institutions de production des biens et des services, sans oublier les volets culturel et sociologique », a-t-il recommandé devant une faible assistance.

Le rôle de la recherche doit être visible dans l’amélioration des conditions de vie des sociétés avec un apport clair, effectif et surtout quantifiable dans tous les domaines humains »,