Fethi Zerdani, une jeune femme de 29 ans, victime de violence policière à Oum El Bouaghi, écrit une lettre de détresse au président de la république, Abdelaziz Bouteflika, au au DGSN, à Farouk Ksentini et à Laddh.
La jeune femme témoigne « Des éléments de la police m’ont frappé violement dans les locaux du commissariat. On m’a assené de sales coups (…) au-dessous de la ceinture » et raconte aux confrères d’El WATAN que l’affaire remonte à décembre 2015, quand les éléments de la police sont venus disperser un sit-in de protestation organisé par des jeunes devant le siège de la wilaya, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie. « Les agents nous frappaient en présence et sur ordre du commissaire principal Mehdi El Tourki. ».
Zerdani Fethi explique qu’elle n’a pas pu déposer plainte parce que le médecin de l’hôpital n’a pas pu délivrer un certificat médical. Selon la victime «Les coups n’ont pas laissé de traces visibles».
Elle s’est adressé à la presse après un mois de l’envoi de sa lettre restée sans suite.