Ford Motor Company vient de présenter les résultats de trois années de recherche destinées à ouvrir la voie à la prochaine génération des systèmes de communication inter véhicules et avec les infrastructures, ce projet a pour nom « DRIVE C2X ».
Le projet DRIVE C2X qui s’est conclu en juillet à Berlin, et dont Ford et l’un des principaux partenaires est un projet de recherche financé par la Commission Européenne. Il a permis des avancées significatives vers la mise en place d’un futur système de transport intelligent capable d’aider les conducteurs à éviter les embouteillages et les incidents de circulation à partir des données partagées par les autres véhicules.
« Les communications inter véhicules et avec les infrastructures représentent l’une des prochaines avancées majeures en matière de sécurité routière et d’optimisation des transports », affirme Pim van der Jagt, responsable technique exécutif de la recherche et du développement de Ford Europe. « Ford s’est engagé à approfondir les essais en conditions réelles de ces technologies ici et dans le monde entier avec pour objectif de les mettre en place dans un avenir proche. »
Parmi de nombreuses fonctions de communication entre véhicules et infrastructures, Ford a dirigé le développement du feu stop électronique, Electronic Emergency Brake Light, qui avertit les véhicules suivants en cas de freinage d’urgence avant même que leur conducteur puisse le voir. Et de l’alerte d’obstacle, qui avertit de la présence d’un obstacle dangereux sur la trajectoire, qu’il s’agisse de piétons, d’animaux ou d’un véhicule en panne par exemple. Ce système s’appuie sur un réseau WIFI dédié aux systèmes de transport intelligents.
Environ 750 conducteurs et 200 véhicules, dont plus de 20 Ford S-MAX et Mondeo, ont participé au projet DRIVE C2X. Ils ont testé les systèmes de communications entre véhicules et infrastructures en conditions réelles sur des routes publiques ainsi que dans des environnements contrôlés sur sept circuits différents en Europe (Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas et Suède). Le programme étudiait l’harmonisation des systèmes de communication coopératifs à l’échelle européenne, avec pour objectif d’établir la feuille de route d’un futur lancement sur le marché.
Faris Bouchaàla