Les forces syriennes menaient vendredi une vaste offensive dans la banlieue de Damas afin d’en déloger les rebelles. Cette opération a fait suite à un attentat terroriste nocturne à la voiture piégée qui a fait au moins onze tués dans le nord de la capitale.
L’agence de presse officielle SANA a de son côté rapporté qu’un “attentat terroriste à la bombe” avait visé une “station d’essence près de l’hôpital Hamiche” dans le quartier de Massaken Barzé, où vit une importante communauté alaouite, la minorité religieuse dont fait partie le président Bachar al-Assad. Elle a fait état de “plusieurs morts et de nombreux blessés parmi les civils”.
La Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants anti-régime, a également rapporté cette attaque à la voiture piégée.
Tirs nourris et bombardements
La CGRS a fait part de tirs nourris entendus lorsque les troupes syriennes se sont massivement déployées dans le quartier, tandis que l’autoroute qui le traverse était coupée.
Premiers missiles Patriot
Dans ce contexte, les premiers missiles Patriot sol-air de l’OTAN destinés à protéger la Turquie contre d’éventuelles menaces syriennes sont arrivés en Turquie, a annoncé vendredi l’armée américaine.
L’ONU accusée de “partialité”
Le ministère syrien des affaires étrangères a lui par ailleurs accusé le Conseil des droits de l’homme de l’ONU de “partialité” et de “manque de professionnalisme” pour avoir affirmé, dans un rapport publié le 20 décembre, que le conflit syrien était devenu “ouvertement intercommunautaire”.