La ville martyre de Adra en Syrie a été investie par des hordes barbares, des mercenaires islamistes, recrutés, armés, financés et lâchés par leurs commanditaires comme des bêtes sauvages pour massacrer des civils innocents.
Adra, cette cité ouvrière, située à 35 km au nord-est de la ville de Damas, a vu le sang de ses habitants couler à flots sans que l’Occident complice et ses bonnes consciences ne se révoltent.
“Les crimes commis par les groupes terroristes à Adra sont commandités par l’Arabie et la Turquie, a affirmé le Premier ministre syrien. La faiblesse des groupes terroristes face à l’armée syrienne et les échecs qu’ils ont subis lors des combats déterminants sont à l’origine de ces crimes”, a ajouté Waël al-Halaqi.
Décapitation: un affichage indécent
« Opérations d’égorgement et de décapitation des Nassiriens (=alaouites) », est-il écrit sur une photo représentant trois cadavres décapités, et diffusée sur Tweeter par le site Al-Furqane.
Sur la Toile et les réseaux sociaux, les terroristes paradent en exhibant leurs trophées, des têtes sanguinolentes de syriens, dans une sorte de politique de la terreur en complément de celle exercée sur le terrain.
Une centaines de civils ont été massacrés par ces criminels, des ouvriers et des employés dans le secteur public. 11 d’entre eux ont été égorgés. Selon Syria Truth, figurent parmi les victimes le gardien d’une usine de 65 ans, Wahid akHaj Ahmad, ainsi qu’une petite fille de 10 mois, Rabab alHaj Ali.
Les auteurs de ce pogrom sont l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), une milice d’Al-Qaïda, les mercenaires du Front Islamique (FI), coalition de 7 mouvements soutenue et financée par l’Arabie saoudite et le Front al-Nosra.