Un terroriste tunisien, surnommé Abu Qussai, de retour de Syrie, a été interviewé par la chaîne tunisienne Al-Tunisiya, samedi dernier, affirmant que la plupart des groupes armés en Syrie sont composées de non-syriens.
Abou Qussai qui dit être parti en Syrie après avoir subi un entrainement militaire en Libye, a affirmé que ce qui se passe en Syrie n’est pas une révolution, ni un combat pour une cause juste.
Le terroriste précise que c’est en Libye, avec plusieurs de ses compatriotes, qu’il a été formé à l’utilisation d’armes près de Benghazi. Il souligne qu’il a été envoyé en Turquie en 2011 et a traversé les frontières en Syrie avec des dizaines d’hommes armés libyens et tunisiens. Les recrues ont ensuite reçu une formation à Idlib dans un camp supervisé par un Libyen appelé Medhi al-Harati.
Le terroriste a déclaré que de nombreux Syriens qui ont refusé de rejoindre l ‘«armée libre» ou s’y sont opposés ont subi des sévices corporels, dont un qui a été torturé à l’aide d’une perceuse, notant que cela a été filmé et publié en faisant accroire que c’est l’armée syrienne ou les Iraniens qui en sont responsables.

C’est une méthode terroriste éculée que nous avons connu en Algérie pendant la décennie rouge, quand les GIA assassinaient en masse et ensuite accablaient les services de sécurité. Delà le fameux slogan des hypocrites occidentaux et leurs valets à l’intérieur du pays qui avaient sorti de leur chapeau le “qui tue qui” qui a fait tant de ravages jusqu’en 2014 avec le feuilleton sans fin des moines de Tibhirine.
L’invité de la chaine a admis que les terroristes, dont il fait partie, commettent des assassinats et la destruction délibérée de mosquées et de livres du Saint Coran tout en laissant des graffitis insultant l’islam pour accuser le gouvernement syrien et l’Armée Arabe Syrienne.
Répondant à une question de l’animateur, Abu Qussai indique que des armes et de l’argent pour les salaires sont envoyés aux groupes armés par des États et des associations y compris quatre députés de Bahreïn dont Adel al-Ma’awdeh et Abdelmajid Murad, qui sont tous deux leaders du mouvement salafiste au Bahreïn, en plus du koweïtien député Walid al-Tabatiba’ei. Les banques turques sont chargées, quant à elles, de transférer les fonds vers la Syrie.
Il a dit que de nombreuses armes de fabrication américaine ont été envoyées aux terroristes à partir de la Turquie, et que les forces de police et de sécurité turques ont permis à tous d’entrer en Syrie sans ennuis.
Il ajoute qu’il y avait beaucoup de femmes parmi les combattants, y compris des Tunisienness, Libyennes, Tchétchènes qui ont été formées aux armes.La nuit, elles étaient disponibles pour le “jihad al-nikah” (Jihad sexuel) avec plusieurs combattants selon un emploi du temps bien défini.
Le terroriste dit avoir pris conscience lorsqu’ils ont qu’ils assassiné le cheikh Mohammad Said Ramadan al-Bouti, et mutilé un autre imam qui a été égorgé et décapité en face d’une mosquée, affirmant que c’est à ce moment qu’il a décidé de retourner en Tunisie.