Syrie : Le SG de l’ONU condamne “les actes terroristes continus” commis par Daech

Syrie : Le SG de l’ONU condamne “les actes terroristes continus” commis par Daech
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Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné « les actes terroristes continus et les graves violations du droit international » commis par les éléments de l’organisation autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) en Syrie.

Le secrétaire général de l’ONU  Ban Ki-moon a condamné « les actes terroristes continus et les graves violations du droit international » commis par les éléments de l’organisation autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) en Syrie.   « Les crimes commis par l’EI incluent la destruction systématique et le pillage du patrimoine culturel du pays », a indiqué M. Ban dans une déclaration  publiée lundi, appelant la communauté internationale à « se réunir et agir rapidement pour mettre fin à ces actes terroristes ».

Les éléments de Daech ont fait exploser l’ancien temple de Baalshamin  de la ville millénaire de Tadmor (Palmyre) en Syrie, inscrit au patrimoine mondial  de l’UNESCO, a rapporté dimanche dernier, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le temple de Baalshamin était situé à quelques dizaines de mètres du fameux théâtre romain de Palmyre.

« Le secrétaire général est également indigné d’apprendre le meurtre  violent de Khaled al-Assaad, ancien chef des Antiquités de Palmyre, par le même groupe terroriste le 18 août » et a fait part de « ses condoléances les plus sincères à la famille de M. Assaad », selon le texte.

« Ces actes de terreur barbares s’ajoutent à une longue liste de crimes  commis depuis quatre ans en Syrie contre ses habitants et son héritage », a ajouté M. Ban.

Le secrétaire général a réitéré que « la destruction délibérée de notre patrimoine culturel commun est un crime de guerre, et que les auteurs doivent être poursuivis ».

Les terroristes de Daech considèrent les œuvres religieuses préislamiques, notamment les statues, comme de l’idolâtrie. En Syrie, plus de 300 sites historiques ont été endommagés, détruits ou pillés au cours des quatre dernières années, selon l’ONU.