Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a évoqué vendredi avec le médiateur international en Syrie Lakhdar Brahimi les moyens de faire cesser les violences en Syrie, a rapporté l’agence officielle Spa.
L’entretien à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, a porté sur les moyens de faire cesser toutes les violences (…) et les violations des droits de l’Homme en Syrie, a expliqué l’agence.
Dans un communiqué diffusé à New York, le porte-parole de M. Brahimi, Ahmed Fawzi, a indiqué que le souverain et le médiateur s’accordaient sur le fait que la crise en Syrie s’aggrave de jour en jour.
Les deux hommes ont aussi souligné la nécessité impérieuse de faire cesser les combats et de fournir une aide humanitaire à 2,5 millions de Syriens affectés par le conflit et aux 348.000 réfugiés déclarés dans les pays voisins.
Toujours selon son porte-parole, M. Brahimi a fait valoir sa conviction que la crise ne pourra pas être réglée par des moyens militaires mais plutôt par un processus politique répondant aux aspirations du peuple syrien.
Jeudi, le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Abdel Aziz Ben Abdallah, avait exhorté M. Brahimi à agir pour obtenir l’arrêt de l’effusion du sang du peuple syrien.
Le responsable saoudien a alors souligné l’importance pour Ryad que les efforts de M. Brahimi aboutissent à un arrêt immédiat de l’effusion du sang du peuple syrien par le régime du président Bachar al-Assad.
Le médiateur international a entamé en Arabie saoudite une nouvelle tournée régionale pour tenter de trouver une issue au conflit en Syrie, après le rejet par Damas d’un cessez-le-feu unilatéral réclamé par les Nations unies.
Chargé par la Ligue arabe et les Nations unies d’aider à trouver une issue au conflit en Syrie, Lakhdar Brahimi était arrivé mercredi à Jeddah. Selon l’ONU, il s’agit de la première étape de (la) deuxième tournée régionale de M. Brahimi, mais les prochaines étapes n’ont pas été précisées.
M. Brahimi s’était rendu une première fois au Proche-Orient à la mi-septembre, passant en particulier par Damas, où il avait rencontré le président Bachar al-Assad sans pour autant obtenir de concession de sa part.