La Russie a démenti avoir tué des civils ces derniers jours lors de frappes aériennes dans la province syrienne d’Idlib, assurant n’avoir bombardé que des positions de combattants islamistes dans la région.
Moscou répond ainsi à l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui a rapporté lundi que six civils avaient été tués dans la province, dont une femme et un enfant.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a critiqué la Russie pour les mêmes raisons lundi, déclarant que de récents raids russes à Idlib avaient coûté la vie à des civils et des rebelles modérés.
La question sera discutée jeudi lors de la rencontre entre le président Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine à Ankara, a-t-il dit.
Le général Igor Konachenkov, du ministère russe de la Défense, a déclaré dans un communiqué que les forces aériennes russes et syriennes n’avaient bombardé aucun secteur résidentiel.
Il a accusé l’OSDH de sympathiser avec les rebelles islamistes radicaux. « Ces derniers jours, les avions russes ont frappé dix cibles terroristes dans la province d’Idlib, après reconnaissance par des drones et confirmation par d’autres canaux », a-t-il assuré.
« Il s’agissait de bases d’activistes, d’entrepôts de munitions, de véhicules blindés, de batteries de missiles et d’ateliers de fabrication de voitures suicides, qui se trouvaient loin des zones résidentielles », a ajouté l’officier.
Le ministère a diffusé des vidéos des frappes pour soutenir ses affirmations.
Reuters
