Cinquante (50) civils, dont 20 enfants, ont été tués dans des frappes russes, qui ont visé depuis vendredi soir deux camps de déplacés et des secteurs avoisinants dans l’est de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
En effet, 50 civils, dont 20 enfants, ont péri dans ces bombardements qui ont pris pour cible deux camps de déplacés et des villages ayant accueilli des civils qui ont fui les combats à Boukamal, dernier fief urbain contrôlé par le groupe terroriste Daech et situé près de la frontière irakienne, selon l’OSDH.
En outre, ces bombardements surviennent alors que les terroristes ont repris le contrôle de Boukamal samedi après de violents combats et des attaques à la voiture piégée contre les forces du régime, soutenues par l’aviation russe, qui avaient annoncé jeudi avoir conquis la ville.
Par ailleurs, en 2014, à l’issue d’une percée fulgurante, les terroristes du groupe Daech s’étaient emparés de près de la moitié de la Syrie et de près d’un tiers de l’Irak voisin, mais 3 ans plus tard, ils ont perdu quasiment tous les territoires dont il avait pris le contrôle.
D’autre part, déclenché en 2011 avec la répression de manifestations par le régime, le conflit en Syrie a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
AFP
