Dans un communiqué rendu public ce samedi 11 mai, le Syndicat national des magistrats (SNM) a répondu à Gaid Salah, qui presse la justice de traiter rapidement tous les dossiers « de corruptions ».
« Les juges refusent qu’ils soient traités comme un appareil qui ne bouge que sur tantôt des instructions et tantôt sur convocation. Ils tiennent à leur droit constitutionnel d’être un pouvoir indépendant qui exerce ses missions, suivant le principe de la légalité et d’égalité (…) Ils traitent toutes les catégories de la société sur le même pied d’égalité et appellent tout le monde à leur faire confiance, sans tutelle n’est pression », rapporte le communiqué.
« Cette garantie se concrétise par une série de procédures consacrant l’indépendance totale de la justice, et cela travers la révision des lois et du cadre régissant le travail du juge et sa carrière professionnelle. Le syndicat s’engage à apporter son soutien matériel et moral aux magistrats et se dressant devant celui qui veut porter atteinte à leur indépendance, soit avec des déclarations, des allusions ou tout autre agissement en se constituant partie civile », ajoute le communiqué.
« On ne peut parler d’une justice indépendante qui jouit d’une protection à la lumière des lois et du cadre légal actuels régissant le parcours professionnel des magistrat. Car ils sont prouvés leur inefficacité. C’est pourquoi l’appel à une nouvelle Algérie libre, suppose aussi obligatoirement un appel à la liberté et à l’indépendance de la justice en la débarrassant de toues les entraves matérielles et humaines », conclut le communiqué.