Suzanne : Tous des schizophrènes !

Suzanne : Tous des schizophrènes !

Ils sont tous déglingués et à chacun son degré, comme nous l’a dit le regretté l’Inspecteur Tahar qui avait compris l’Algérien avant tout le monde. D’Annaba à Oran, en passant par Alger, chaque président semble atteint de schizophrénie avérée. Tous des cas cliniques, tous à interner au plus vite.

Vous en doutez ? Suivez mon raisonnement. Cette maladie mentale est définie scientifiquement comme «une modification du fonctionnement du cerveau qui perturbe le processus du jugement et fausse la manière de réagir de façon appropriée». On reconnaît déjà les patrons des clubs, juste en lisant cette définition. Certains d’entre eux sont atteints de psychose maniaco-dépressive dont les symptômes se résument comme suit. Energie sans limite (c’est le cas de Serrar et Mana), enthousiasme débordant (Medouar et Haddad), hyperactivité stérile et sans résultat probant (Ghrib, Menadi, Zaïm…), propos incohérents et disparates (tous, avec une mention spéciale pour Hannachi), ton de voix élevé (tous, à un degré moindre le placide nounours Tiab), accès de colère (tous), disposition à argumenter constamment (Laïb quand il veut justifier l’injustifiable), comportements aux conséquences fâcheuses comme achats extravagants (tous, sans exception), conduite imprudente (tous, notamment dans les tunnels…), investissements risqués (sans la moindre exception, je les mets tous dans le même sac pourri). Vous voyez donc bien que nos clubs sont gérés par des fous furieux dont il ne faut rien espérer. Comment s’en débarrasser ? La seule solution, à mon sens, c’est de les voir élus aux législatives. Là, au moins, ils ne choqueront plus personne au milieu des autres loups.