Suzanne : Le fruit pourri tombe tout seul

Suzanne : Le fruit pourri tombe tout seul

Un fruit pourri tombe de lui-même… C’est ce qui arrive aux clubs qui ne font rien de spécial dans le championnat pendant des années. Mais dès qu’ils sentent le vent les pousser au bord du précipice, leurs dirigeants paniquent et se mettent à accuser qui les arbitres, qui la LNF ou l’ENTV et même parfois la police de comploter contre leurs joueurs pour leur faire perdre les matchs. Ils ne voient que des ennemis autour d’eux. Je me demande franchement à quoi ça sert de rester dans le milieu du

tableau pendant des années, sans jouer le titre et sans rétrograder. C’est une question que je me suis toujours posée. Ça doit être pourrie comme vie pour un club de jouer longtemps, sans autre but que de se maintenir. A la longue, ça devient insipide et même les supporteurs finissent par ressentir la lassitude d’un club sans ambition. Quand je vois certains clubs rester 15 ou 20 ans en Ligue 1, sans rien gagner d’autre que «d’3awi ecchar», je me demande bien ce qu’ils sont en train de faire parmi l’élite. Ils n’augmentent que la tension artérielle de leurs supporteurs. Regardez comment les supporters du CABBA sont heureux en cette fin de saison ! Et dire que s’ils n’avaient pas rétrogradé, ils n’auraient pas pu répandre ce bonheur dans le cœur de leur ville. Un bon purgatoire, ça permet pourtant de mieux sauter. Pourquoi donc tout ce stress ?