Parce qu’ils sont riches et beaux, les Usmistes ne font pas l’unanimité. Avec Haddad à sa tête, l’USMA ne laisse pas les jaloux indifférents. Il devenait inévitable de ne pas tenter de rabaisser leurs exploits.
Lors des défaites, on disait que les 70 milliards n’ont servi à rien et que le destin a donné «trop de viande aux édentés». Et dans les victoires, les envieux leur enlevaient tous les mérites en évoquant le coup de pouce de l’arbitre. Dur, dur, d’être riche au milieu des pauvres et des hypocrites. Je ne défends ni l’USMA ni aucun autre club en particulier, mais cette fois j’ai vu deux grosses injustices qui me révoltent et me poussent à réagir. Elles sont étroitement liées et concernent les trois penaltys accordés par M. Houasnia à l’USMA. J’ai vu et revu une dizaine de fois ces penaltys que certains s’amusent à remettre en cause pour faire les beaux devant les médias. Je vous jure qu’ils sont valables tous les trois. Il faut vraiment être aigris pour ne pas le reconnaître. Mon Dieu, il suffit juste de les revoir en cachette pour guérir de cette ignoble cécité dans laquelle les gens ont sciemment versé. Wallah que si c’était pour l’équipe nationale, l’Algérie entière aurait dit qu’ils étaient valables à 100 %. Mais puisqu’il s’agit de l’USMA, on se met à ridiculiser un arbitre qui a eu le courage de les siffler dans un tel contexte. Le plus grave, c’est que beaucoup de présidents et d’entraîneurs ont profité que M. Houasnia ait mis le genou à terre pour tenter de se refaire une virginité dans la magouille, alors que c’est eux les plus grands corrupteurs. Non, M. Houasnia, vous n’avez pas eu tort de les siffler ces trois penaltys. Vous avez juste été trop gentil de ne pas expulser les clowns qui sont venus vous infliger la plus grosse injustice de votre carrière. Je vous soutiens contre tous !