Les actes de propriété des terrains accordés par l’Etat aux clubs ont enfin été signés ! Al hamdoullah ! Les présidents devront vite lancer les travaux de construction des centres de formation. Le prix du sac de ciment va donc monter en flèche afin de donner un alibi aux retards des délais d’exécution et pourrir un peu plus le football algérien. Je suis sûre que si aucune structure ne surveillera la réalisation de ces centres, aucun centre ne sera prêt d’ici 2020. Mais le point le plus important à débattre avant même de passer chez l’architecte, c’est celui des normes à respecter. Comment peut-on faire confiance à un président qui n’a jamais vu de centre de formation de football de sa vie ? De quoi ont besoin les entraîneurs et les joueurs pour atteindre l’objectifs assignés ? A mon avis, la FAF devrait faire appel aux anciens joueurs des Verts qui ont fréquenté les grands centres de formation français pour gérer l’affaire. Mais il faudra aussi visiter ce qui se fait de mieux ailleurs pour s’enquérir des nouvelles technologies introduites ça et là. Ce ne sera pas facile à réaliser. Car chaque centre devra renfermer au moins 200 bambins à choisir en fonction des catégories d’âge (école, préformation, formation et post-formation). Mais je vois mal comment cette assiette de terrain pourra renfermer les 2 grands terrains en gazon, les deux en synthétique (intérieur et extérieur), la fosse en herbe pour les entraînements des gardiens, la fosse synthétique avec mur pour les exercices réduits, le tennis ballon, la salle de musculation, le cabinet médical (avec médecin et kiné permanents) et l’internat de plus de 50 lits. Sans parler des techniciens qui y exerceront à qui, il faudra trier sans népotisme pour leur payer une formation solide dans les clubs les plus formateurs d’Europe. Vous voyez bien que ce ne sera pas facile pour remplacer nos chèvres à deux pattes par de vrais footballeurs. Non seulement, il faudra donner l’assiette, mais aussi les couverts et le dessert…
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