A croire que ce sont eux qui les ont formés. De quel droit peut-on empêcher une cellule de recrutement, dont le travail est strictement défini, de contacter les joueurs d’une équipe qui, de surcroît, a gagné le doublé ? Le contrat entre un footballeur et un club est exactement pareil à celui d’un mariage entre un homme et une femme. Il y a des contrats à durée indéterminée (CDI), d’autres des CDD (à durée déterminée), comme pour la «moutâa» que beaucoup envient aux chiites. Qui peut interdire, alors, à un jeune célibataire de convoiter la femme de ses rêves, dans la mesure où elle serait libre ? Contradictoire ? Pas du tout, puisque chaque mercato est assimilé à une instance de divorce. Je me trompe ? Un «polygame» comme Serrar s’était bien marié avec un nombre incalculable de joueurs lorsqu’il était riche et beau. Rappelez-vous comment il avait chipé Belkaïd au MCA, Chaouchi à la JSK, Diss à l’USMB, Aksas et Laïfaoui au CRB, Metref à l’USMA, Bouazza au MCO ou alors Hachoud au CABBA ! J’en oublie certainement quelques-uns que les lecteurs se feront plaisir de me faire rappeler. Comment peut-on, donc, être aussi égoïste et ne voir que la bosse des autres, comme le fait notre ami le dromadaire ? Non, mes chers amis sétifiens, les autres présidents ont bien le droit de draguer tous vos joueurs et entraîneurs. Car, tout s’achète de nos jours, même les présidents. Vous n’avez qu’à voir comment Allik s’est enflammé pour l’USMH, se disant volontiers prêt à échanger la dernière lettre de son ex-USMA en H. A vrai dire, tout tient à cette fichue lettre «H». Celle de la douleur à l’algérienne. Vous avez compris ou je vous fais un dessin ?

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