suzanne au pays des merveilles : La ville des roses qui puent

suzanne au pays des merveilles : La ville des roses qui puent

Un grand club du football algérien agonise dans la douleur et l’indifférence totale. Il s’agit de l’USM Blida qui est en passe de mourir, sans que cela ne choque personne. Je ne peux pas comprendre qu’on puisse passer du géant au néant, l’espace d’une seule année. Hier encore, l’USMB recrutait sans souci les meilleurs sur le marché. Mais aujourd’hui, ce club risque de voir ses joueurs partir ailleurs, faute d’argent. Je ne comprends pas que, dans une ville aussi importante que Blida, tout le monde détourne le regard, comme s’il s’agissait d’un malade condamné que personne ne peut plus sauver. Comme s’il n’y avait pas d’hommes assez riches capables de se réunir autour d’un même objectif, pour le bonheur et la fierté de leur ville. Sincèrement, je ne pouvais pas imaginer l’USMB mourir aussi tristement, surtout avec autant de milliardaires et d’industriels dans la ville. Mais force est de constater que les grands hommes généreux et soucieux du nif blidéen sont partis ailleurs. Les nantis qui y sont encore donnent l’impression de n’être que des égoïstes qui ne pensent qu’à profiter des avantages matériels qu’offre cette belle ville à ses autochtones, sans jamais vouloir rendre la monnaie de la pièce à tous les profits générés en son sein. La politique du népotisme a été menée jusqu’au bout à Blida quand il s’agissait des bonnes affaires de terrains et autres. Mais dès lors qu’il s’agit de mettre la main au portefeuille, on se met aux abonnés absents. Ce sont pourtant les mêmes radins qui ne ratent jamais l’occasion de se montrer dans la tribune officielle lors des matchs des Verts, histoire de dire qu’ils sont à l’origine des honneurs. Pauvre de toi, belle ville des roses dont on n’a laissé que les épines. Ton parfum n’est pas assez fort devant la puanteur ambiante. Repose en paix.