Mais c’est qu’il faudra les secouer nos chèvres à deux pattes pour devenir de vrais footballeurs ! Et pour bien leur raboter les sabots qui sabotent notre championnat, il serait judicieux de leur mettre la pression en recrutant les meilleurs Africains, sans restriction de nombre, comme je l’ai dit. On jouera alors un football de qualité dans une Rabita 1 qui finira bien par faire parler d’elle en Europe. Le niveau sera rehaussé et l’on commencera à goûter aux premiers fruits des investissements. Une fois le spectacle garanti, la LNF vendra ses matchs au plus offrant. Les caisses seront renflouées par de vrais droits TV et les sponsors afflueront de partout. Dans un premier temps, on pourra s’appuyer sur quelques joueurs extracommunautaires (non africains) qui viendraient faire des piges et plus si affinités. On récupérera peut-être sans doute quelques noms en fin de carrière, qui voudraient bien revivre les grandes sensations dans des stades toujours pleins. En Algérie, ils joueront dans une ambiance des plus chaudes au monde. Après, il suffira d’une bonne opération marketing confiée à des têtes algériennes parmi la diaspora qui ont du vécu dans le domaine, pour réussir à convaincre nos frères arabes du Qatar d’investir aussi en Algérie, vu que le produit sera fiable et rentable à 100 %. Et qui sait, peut-être qu’un milliardaire qatari viendra claquer quelques paquets dans la Rabita 1 pour un coup médiatique digne du PSG et Man City, ouvrant la voie à ses semblables qui fuiront volontiers la canicule et les stades vides du Qatar, Dubaï etc. Qui les empêchera de ramener alors les plus grandes stars du monde dans notre clinquante Rabita 1 ? De plus, ils auront la conscience tranquille en investissant dans un pays musulman et frère. Ce n’est qu’à ce moment-là que les jeunes formés en Algérie pourront être injectés parmi les plus grands sans avoir à quitter le pays. Si ce n’est pas le top, mes amis… Laissez-moi rêver, je me sens bien dans mon sommeil…

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