Surveillance des législatives : L’UE et l’UA répondent favorablement à Bouteflika

Surveillance des législatives : L’UE et l’UA répondent favorablement à Bouteflika
surveillance-des-legislatives-lue-et-lua-repondent-favorablement-a-bouteflika.jpg

L’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) ont répondu favorablement à la demande de l’Algérie d’envoyer des observateurs pour les prochaines élections législatives, reste l’ONU, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.

 » L’UE a d’ores et déjà répondu, l’UA également. Nous n’avons aucun doute que l’ONU s’associera à cet effort et que la Ligue arabe et l’OCI le feront également « , a précisé M. Medelci dans un entretien accordé au quotidien Liberté.



Il a souligné que ce n’est pas la première fois que ces organisations prennent part aux élections algériennes en qualité d’observateurs, affirmant qu’ « en même temps, nous sommes nous-mêmes intéressés par l’amélioration du cadre et des conditions dans lesquelles ces observateurs vont travailler « .

M. Medelci a précisé, dans le même cadre, que le problème de savoir combien seront les observateurs ne dépend pas de l’Algérie, mais de chacune des organisations, insistant sur la directive du président Bouteflika pour la lever de toute contrainte.  » Si l’une des organisations veut envoyer 1 000 personne, alors elle seront les bienvenus. Ce n’est pas l’Algérie qui va contraindre et limiter (le nombre d’observateurs) « , a-t-il expliqué.

Ould Kablia revient sur la question des nouveaux partis

Toujours dans le contexte des élections, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a indiqué ce matin que sur une vingtaine de dossiers déposés pour l’obtention d’agrément de nouveaux partis politiques, une douzaine peuvent être autorisés à tenir les assises de leurs congrès constitutifs.

 » Il y a effectivement une vingtaine de partis qui ont soumis des dossiers plus au moins complets, mais il y en a une bonne dizaine qui ont plus de chance que les autres, compte tenu du nombre d’adhérents qu’ils présentent et en fonction également du nombre de fondateurs qui parrainent la création de ces partis « , a déclaré M. Ould Kablia sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.

 » Nous considérons qu’il y a une dizaine ou une douzaine de dossiers qui peuvent passer la première étape, celle de l’autorisation qui va leur être accordée pour tenir les assises de leur congrès constitutifs « , a-t-il ajouté lors de son intervention dans l’émission  » l’Invité de la rédaction  »

Toutefois, le ministre a tenu à préciser que  » cela ne veut pas dire que la porte est fermée « .  » Au fur et à mesure, nous leurs demandons (aux partis) d’apporter les aménagements nécessaires pour qu’ils puissent franchir toutes les étapes « , a-t-il dit. Sans donner plus d’indications sur les noms des partis susceptibles d’être agréés, il a estimé que cela est tributaire des résultats des congrès constitutifs de ces nouvelles formations politiques.

Au sujet de certains partis qui ont déjà programmé leurs congrès constitutifs, M. Ould Kablia a rappelé que la tenue de ces assises est tributaire d’une autorisation préalable de son département ministériel. Il a, cependant, précisé que cette autorisation ne pourrait être délivrée qu’après la promulgation de la nouvelle loi organique sur les partis.