La ministre de l’Education nationale, Nouria Bengehbrit, a insisté lundi à Chlef sur le nécessaire parachèvement des projets dans leurs délais, particulièrement après avoir constaté un grand retard dans la réalisation de ceux programmés dans différents paliers du secteur éducatif de la wilaya.
« Le secteur éducatif à Chlef pourra combler le déficit accusé en son sein, au regard du nombre des projets destinés à la wilaya, qui contribueront, également, à éviter la surcharge des classes durant les trois prochaines années », a estimé Mme Benghebrit lors de sa visite de travail dans la wilaya.
S’exprimant sur la qualité de l’enseignement dans les écoles algériennes, la ministre a fait part du lancement de la formation des enseignants, professeurs, inspecteurs et autres directeurs des établissements éducatifs, affirmant, en outre, que son ministère procédera à l’amélioration de la qualité de la formation en réunissant les conditions de scolarité nécessaires aux élèves, dont la »réduction de la surcharge des classes », a-t-elle assuré.
« La qualité de l’enseignement passe, aussi, par la réécriture des programmes et des livres scolaires, ainsi que par la révision des procédés d’évaluation », a-t-elle observé dans une déclaration à l’APS, ajoutant que l’année 2014 fut celle de « l’évaluation de l’application des reformes ».
Durant cette visite à Chlef, la ministre a inauguré de nombreux établissements éducatifs, dont un lycée de 800 places pédagogiques et un CEM dans la commune de Chlef, parallèlement à l’inspection de plusieurs blocs scolaires.
Lors de l’inauguration du bloc scolaire Bachir Lakhdar de la cité Ben Souna du chef lieu de wilaya, la ministre a été interpellé par un groupe d’enseignants protestataires, mis en arrêt de travail par la direction de l’éducation de la wilaya, après leur réussite à un concours de recrutement, suite auquel ils ont travaillé durant tout un trimestre.
Mme Benghebrit s’est engagé auprès des concernés à dépêcher une commission d’enquête ministérielle, durant la semaine prochaine, aux fins d’étudier les dossiers de ces personnes , estimant que la « mise à l’arrêt d’un enseignant en plein milieu de l’année scolaire est inadmissible, tant pour les élèves, que pour la stabilité du secteur ».