“Malgré sa richesse énergétique et une population de 37 millions d’habitants, l’Algérie semble sur papier une destination idéale pour les investissements étrangers, sauf qu’en réalité, ce pays est l’un des endroits les plus difficiles pour faire des affaires”
C’est ce que relève le quotidien économique britannique, Financial Times dans une analyse du paysage politique et économique en Algérie dans son édition du jeudi.
Il n’a pas manqué de mettre en relief “l’absence de réformes et l’opacité du régime” qualifiant l’Algérie de “l’un des endroits les plus difficiles pour faire des affaires”.
Selon le Financial Times, cette situation est due “à l’installation, depuis l’indépendance de ce pays, d’une direction discrète au sommet : Une bureaucratie byzantine résistant au changement”.
Pour le journal anglais “les vastes réserves d’hydrocarbures dont dispose l’Algérie sont à la fois une bénédiction et une malédiction”.
Revenant sur la récente attaque contre le site gazier d’In Amenas, le même journal considère que “cette attaque a non seulement dévoilé les failles de sécurité en Algérie, mais également le manque dont souffre son leadership en matière de transparence et de responsabilité.
Pour le Financial Tim, l’Algérie “se croyant renforcée par la hausse des prix des hydrocarbures, de la dernière décennie, il s’est attaqué aux investisseurs étrangers, elle s’est attaqué aux investisseurs étrangers” en citant l’exemple de l’égyptien Naguib Sawiris à qui on a forcé la main, pour le faire renoncer à sa participation dans Djezzy, l’un des deux opérateurs nationaux de téléphonie mobile”.