Sur instruction du premier ministre, Dubai World El Djazaïr verse les indemnités et les primes des dockers

Sur instruction du premier ministre, Dubai World El Djazaïr verse les indemnités et les primes des dockers
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Nous apprenons d’une source sûre que Dubai Ports World (DPW) a définitivement réglé le contentieux qui l’opposait aux dockers contestataires.

En effet, ces derniers revendiquaient les mêmes indemnités et autres primes perçues lorsqu’ils travaillaient dans l’entreprise portuaire d’Alger.

Voyant les bateaux en rade se multiplier, à cause de l’arrêt de l’activité des dockers, il semble que le taureau a été pris par les cornes. Selon notre source, c’est Ahmed Ouyahia qui a mis fin au bras de fer. Le Premier ministre a appelé en personne les responsables de DPW pour que les dockers profitent des primes et des indemnités. Mais dans le cas contraire, une fois le litige réglé, aucun d’entre eux ne devra contester la décision. Si tel est le cas, le licenciement à son encontre est prononcé d’office.

Selon la même source, les dockers ont accepté à l’unanimité le consensus trouvé entre le Premier ministère et la direction de DPW. «Tout le monde est satisfait», affirme-t-on. C’est ainsi que les primes seront versées, à l’instar de celle relative à l’Aïd El Adha. Elle est équivalente à 30 000 DA, soit le prix moyen d’un mouton.

LG Algérie

En outre, une prime de mariage sera accordée. Elle est estimée à 50 000 DA. Sur un autre point, notre source indique que l’Etat a envoyé 12 avertissements à DPW. L’argument avancé par les pouvoirs publics est que DPW n’a pas fait accoster au port d’Alger des bateaux restés en rade durant 40 jours.

D’autre part, nous apprenons également que l’entreprise portuaire d’Alger va opérer un grand changement en ce qui concerne son planning de travail.

A partir de janvier 2011, elle copiera le même modèle, à savoir le système 3×8. L’objectif étant bien évidemment de désengorger le port pour accueillir les bateaux qui demeurent en rade. Le trésorier public pourra ainsi faire des économies.

Par Mehdi Bsikri