SUR INITIATIVE DE LEUR SECTION SYNDICALE RELEVANT DU SNAPAP Les employés de la formation professionnelle protesteront le 19 novembre

SUR INITIATIVE DE LEUR SECTION SYNDICALE RELEVANT DU SNAPAP  Les employés de la formation professionnelle protesteront le 19 novembre

Les employés, enseignants et simples ouvriers relevant du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels sont en colère.

Ils se sentent méprisés et comptent bien  démontrer  leur ras-le-bol cumulé  face  à une tutelle  qui fait la sourde  oreille quant à leurs doléances et ce,  à l’occasion d’une journée  de  protestation  qu’ils  prévoient  d’organiser le 19 de ce mois en cours.

La manifestation devra avoir lieu devant le siège du ministère de la Formation et de l’Enseignement  professionnels à Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger. Ce recours à la contestation pour se faire entendre a été décidé le 17 octobre dernier à l’issue de la  réunion  du conseil  national  de la section de la formation  et de l’enseignement professionnels  relevant du Syndicat autonome  du personnel de l’administration publique (Snapap).

Son président, Omar Bouraghda,  a animé  hier un point de  presse à Alger pour affirmer notamment que le recours à cette journée de protestation programmée   en pleine  campagne électorale  pour le scrutin  du  29  novembre se décline, à son avis  comme  «la  solution  extrême face au refus d’ouvrir  les  portes du  dialogue et de  la concertation  par la  tutelle».

Si une telle  position  s’inscrit dans la durée, c’est-à-dire   au-delà  du  rassemblement du 19 de ce mois, le secteur de  la formation  et de l’enseignement professionnels risque d’être paralysé par un débrayage à caractère illimité, avertit  encore  le  conférencier. Mais de quoi   les représentants du ministère ne veulent-ils pas dialoguer ?

Autrement  dit,  qu’en est-il  au juste des revendications exprimées  par les employés du  secteur  au sujet desquelles  ces derniers  restent arc-boutés et ne veulent   pas lâcher de lest  s’agissant de leur consécration sur le terrain ? En réponse à ces questions, Omar  Bouraghda  a mis en avant  ce qu’il qualifie de manquements constatés dans le statut  particulier propre aux employés du secteur adopté, rappelle-t-il, en février 2008.

«Nous exigeons non seulement la révision du statut particulier, mais également le régime indemnitaire pour les employés du  secteur», tonne le conférencier, en   mettant en avant la réclamation d’une  pension pédagogique  d’une  valeur de 15%  du montant du  salaire de base dont devraient bénéficier les formateurs  du secteur, au même  titre que les enseignants de l’éducation nationale.

Il  est également réclamé  la titularisation de la totalité  du personnel  contractuel, ainsi que  la création de  nouveaux  postes budgétaires à même de rendre possible la promotion interne des  employés. La section de la formation et de l’enseignement professionnel du Snapap  revendique en outre l’annulation de l’arrêté ministériel  datant du 6 juillet 2012, qui barre la route aux enseignants du  secteur  pour accéder au poste de directeurs de centres.  Ce lot de revendications  sera-t-il satisfait par la tutelle ? Les  jours à venir nous  le diront.

K. A.