Suppôts de la France: Saïdani visait-il qui précisément ?

Suppôts de la France: Saïdani visait-il qui précisément ?

La phrase sentencieuse du Secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, dans laquelle il a déclaré que le FLN reste silencieux quand les suppôts de la France parlent pour défendre le Président et le remercier, pose un certains nombre de questions qu’elle n’apporte de réponses.

L’homme fort du vieux parti, en faisant référence à ces gens-là, visait-il qui en particulier ? Alors que bon nombre de politiciens se sont prononcés à ce sujet, ce qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations et spéculations.

On sait que beaucoup de personnalités politiques et de la société civile ont défendu bec et ongles notre Président, que Dieu le garde, contre les attaques nauséabondes, avec un relent de fiel,  qu’il a subies, par médias interposés, d’une certaine classe politique française revancharde, laquelle l’indépendance de l’Algérie leur est restée en travers de la gorge.

Le panel de politique auquel Saâdani pense est large, il va de Hanoune à Ouyahia en passant par Sellal. A un moment où un autre, selon les circonstances, il les a égratignés, pour revenir à de meilleurs sentiments.

Mais on note que le différend avec le Secrétaire général par intérim du RND perdure depuis près d’un an quand ce dernier a repris le parti après la démission de Bensalah.

Pour rappel, Ouyahia avait lancé l’initiative de reformer une Alliance de partis autour du projet du Président,  à l’image de celle de 2012. Mais Saâdani a refusé d’y participer en disant que le FLN est «une locomotive et non un wagon» dans toute initiative politique car c’est le premier parti du pays… et de loin, ce qui a eu pour but que cette initiative d’Ouyahia soit tombée à l’eau.

De même que Saâdani doute de la loyauté de ce dernier envers le Président et qu’il aurait des visées sur El Mouradia en 2019.

Et partant, est-il possible de dire que Saâdani visait Ouyahia en particulier à l’occasion de son discours à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ou bien ce message était-il destiné à d’autres ? L’avenir nous le dira…