Les graves accusations portées contre l’ancien numéro un du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Dr Saïd Sadi, n’ont pas laissé les cadres du parti indifférents ainsi que le chargé de communication de ce dernier, Athmane Mazouz, lequel a estimé dans une déclaration faite à Mon journal que «les accusations de Smail Mira ne méritent aucun commentaire, du moment que cette personne a été instrumentalisée pour attaquer le RCD et discréditer son ancien chef, et ce, dans le but de nous faire taire».
M. Mazouz a, par ailleurs, souligné que son parti «maintiendra toutes les marches et les activités programmées pour la célébration du printemps berbère. Ce sera le cas aussi pour les conventions régionales concernant la révision de la Constitution». De son côté, Said Sadi, qui se trouve actuellement en France, envisagerait de déposer plainte contre Smail Mira dans les prochains jours. Selon des sources proches du RCD, l’ex-chef du parti n’a pas réagi, jusqu’à maintenant, aux accusations de l’actuel maire de Tazmalt (wilaya de Béjaia), à savoir Smail Mira, lequel a, dans une émission d’Echourouk-tv, déclaré avoir des preuves démontrant que le père de Said Sadi était un harki. A noter que Smail Mira n’a pas épargné le fondateur du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Ait Ahmed, à qui il reproche d’avoir appelé à un «embargo» contre l’Algérie. Pour rappel, Smail Mira est le fils aîné du chef historique de la wilaya 3, Abderrahman Mira (1922-1959).
Lotfi Guermiti
