Rachid Bouarata a déposé, il y a environ deux mois, par le truchement de son avocate Me Halima Benbousta, une requête auprès de la Chambre de résolution des litiges (CRL) activant sous la tutelle de la Fédération algérienne de football (FAF), contre son club employeur, le MO Béjaïa en l’occurrence. Motif de la démarche : licenciement abusif, sans préavis. Deux mois à peine après son recrutement (janvier à mars 2018) comme entraîneur du club, en remplacement de Mustapha Biskri, Bouarata a été remercié sans aucune forme de procès. Le verdict dans cette affaire est tombé hier.
La CRL a tranché en faveur du sélectionneur en condamnant la direction du MOB à lui verser l’intégralité de ses salaires jusqu’à la fin de son contrat, soit le terme de la saison en cours, en sus du paiement de toutes les primes de matchs non perçues.