Les 350 familles de l’avenue de Roumanie, dans la wilaya de Constantine, expulsées de leurs domiciles par les autorités locales, ont menacé « de recourir à la violence contre les autorités qui ont pris la décision de les mettre à la rue, le 11 avril dernier, au lieu de les reloger dans de nouveaux logements. Cette avenue a été complètement rasée pour servir comme assiette pour la réalisation du pont géant.
Intervenant lors d’une conférence de presse tenue au niveau du siège de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), le porte-parole des familles a indiqué que lesdites familles vont décidées à défendre leurs droits par tous les moyens y compris le recours à la violence.
De son côté, le président de la LADDH, Hocine Zehouane, a accusé le wali de Constantine de transgresser la loi, en profitant de la complicité de quelques responsables locaux. Répondant à une question posée par El Khabar sur les menaces des familles de recourir à la violence contre les pouvoirs publics, Zehouance explique que c’est la colère qui a poussé les familles à réagir de la sorte.
Le président de la LADDH a appelé le président de la République et le gouvernement à trouver une issue au problème « des familles expulsées », sachant que leur nombre a atteint 710 sur le territoire national.