Suite à la fermeture des quatre carrières d’Akbou: Les ouvriers réclament leurs salaires

Suite à la fermeture des quatre carrières d’Akbou: Les ouvriers réclament leurs salaires

Afin de réclamer leurs arriérés de salaires, des dizaines de travailleurs exerçant au niveau des carrières d’agrégats implantées sur le mont du Piton, au sud de la ville d’Akbou, ont observé, lundi dernier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa.

Selon les représentants des manifestants, cela fait plus de deux mois que ces derniers n’ont pas perçu leurs salaires, en dépit des différentes promesses faites par les gérants et les exploitants de ces carrières. “Comment peut-on faire face aux besoins alimentaires de nos familles en ce mois sacré de Ramadhan sachant que nous n’avons perçu aucun sou depuis plus de deux mois ?”, se lamente un père de famille venu prendre part à cette action de protestation. À noter que les travailleurs contestataires se sont retrouvés du jour au lendemain livrés à eux-mêmes, suite à la décision de fermeture des quatre carrières d’agrégats d’Akbou.

Une décision provoquée par une série d’actions de protestation menées par les habitants des quartiers périphériques du mont du Piton, notamment ceux de Guendouza. Pour rappel, ces derniers sont sortis dans la rue, à maintes reprises, afin de réclamer la fermeture définitive des quatre carrières d’agrégats qui, selon eux, leur causaient d’énormes désagréments, dont la nuisance sonore qu’engendre “l’usage abusif des explosifs”, la pollution de l’environnement… Certains riverains estiment que ces exploitations d’agrégats constituent une “menace sérieuse” pour leur santé, arguant que plusieurs cas de patients souffrent de maladies respiratoires et autres affections dermatologiques, dues, d’après eux, aux poussières qui se dégageaient de ces carrières à longueur de journée.

Cela dit, la fermeture des quatre carrières d’Akbou sous la pression des citoyens n’a pas manqué de soulever un autre problème, à savoir celui des travailleurs y exerçant qui sont poussés au chômage technique.

C’est dire que les autorités de wilaya se trouvent devant un dilemme. Enfin, c’est la croix et la bannière !