Suite à la défaite de l’équipe locale,La violence a encore frappé au Khroub

Suite à la défaite de l’équipe locale,La violence a encore frappé au Khroub

No comment!

Le stade Abid-Hamdani du Khroub, a été à son tour le théâtre de graves événements suite à la défaite de l’équipe locale devant le CA Batna.

Hélas! mille fois hélas! la violence dans nos stades de football est devenue très coutumière. Le vandalisme a, malheureusement, encore fait parler de lui avant-hier, à l’occasion du match AS Khroub-CA Batna.

Une rencontre qui entrait dans le cadre du déroulement de la 28e journée du Championnat professionnel de Ligue 1 et qui constituait un tournant capital pour les Khroubis. Mais la formation de l’Est drivée par l’entraîneur Aït Djoudi a finalement bu le calice jusqu’à la lie, en concédant une inattendue et très sévère défaite au score (3/0), devant une équipe visiteuse Cabiste qui a su d’entrée de jeu gérer le match de bout en bout. Mais ce résultat, que vient de subir chez lui l’AS Khroub, a tout simplement tourné au cauchemar, tant pour les joueurs khroubis que pour l’équipe du CA Batna dont le seul tort a été de ramener de son déplacement une importante victoire qui lui a permis d’assurer définitivement son maintien mais qui envoie aussi, droit en Ligue 2, son dernier hôte khroubi.

Le stade Abid-Hamdani du Khroub, a ainsi été le théâtre de graves évènements qui se sont produits dernièrement au stade 13 Avril 1956 de Saïda. Une enceinte sportive, qui a connu plusieurs arrêts en cours de rencontre dont un de dix minutes, à cause d’un public local khroubi, auteur de comportements condamnables, notamment après le coup de sifflet de l’arbitre Helaïchi. L’homme en noir et ses accesseurs ont certainement vécu à leur tour un sale après-midi, avant-hier au Khroub, au même titre que la formation batnéenne.

D’ailleurs, dans le camp du CA Batna, on a aujourd’hui le profond sentiment de l’avoir échappé belle, alors qu’aux yeux du coach Azzedine Aït Djoudi, ce qui s’est passé mardi dernier au Khroub, est tout simplement de la faute des dirigeants Khroubis. Selon l’ex-coach de l’EN des U 23, et actuel driver de l’AS Khroub, les promesses non tenues par certains dirigeants et que ces derniers avaient faites à ses joueurs, notamment après le précieux point du nul ramené en déplacement face à l’USM El Harrach, ont pesé lourd sur le moral de l’équipe.

C’est effectivement toujours la même rengaine quand il s’agit de joueurs non payés, et qui finissent souvent par baisser les bras à un moment où à un autre de la saison.

Quant aux supporters de l’AS Khroub, bien que leur terrible déception soit tout à fait compréhensible, était-il nécessaire de franchir encore une fois le Rubicon, dans un registre qui n’honore plus notre football? Les deux fonctionnaires de police blessés à la tête, suite à des projectiles lancés à partir des tribunes par des énergumènes, sont-ils réellement dignes de véritables supporters?

La violence dont ont été les auteurs tous ces supporters khroubis, vont-ils désormais sauver l’AS Khroub de la relégation, ou bien mettre à nu les vraies carences d’un club qui ne répond plus aux exigences d’une équipe professionnelle digne de ce nom? Il faut plutôt cesser de se voiler la face, et avoir le courage de reconnaître en toute sportivité et fair-play l’échec de son équipe attitrée, qui verse systématiquement, à chaque fois, dans la violence comme viennent de le faire les supporters khroubis.

Perdre à domicile un match capital est certainement très dur à digérer. Mais de là à vouloir frôler à chaque fois le pire et surtout mettre en danger la vie des gens au nom d’un football qui draine autour de lui trop de violence aujourd’hui dans nos stades, nous répétons encore une fois: «Assez, la mascarade a trop duré!»