Une fusillade à l’arme automatique dans un pub a fait deux morts et 10 à 15 blessés à Göteborg, dans l’ouest de la Suède, dans la nuit d’hier à aujourd’hui, a annoncé la police.
«Deux hommes de 20 et 25 ans ont été tués et dix à quinze personnes blessées à des degrés divers, lorsque plusieurs hommes ont ouvert le feu à l’arme automatique», a annoncé la police qui n’a pas pu localiser les tireurs qui ont pris la fuite en voiture. «Une arme automatique a été utilisée», a indiqué la porte-parole de la police. «Nous ne pouvons pas exclure que ce soit lié au crime organisé. Nous avons eu des pro-blèmes depuis quelque temps avec le crime organisé dans ce secteur», a-t-elle ajouté. La police a ensuite annoncé que le nombre de morts «est susceptible d’augmenter», mais elle ne donnait toujours pas de chiffres. Un témoin a décrit deux tireurs utilisant des armes qui ressemblaient à des fusils d’assaut type Kalachnikov. Selon lui, ces deux hommes ont fait irruption dans le pub, situé en banlieue de Göteborg, et ont ouvert le feu. «Nous étions assis en train de regarder le match de foot quand les tireurs sont entrés», a relaté ce témoin. Un autre témoin a raconté comment il avait dû secourir un de ses amis blessé par les tirs. «Je n’ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait. Et puis j’ai vu que mon ami saignait. J’ai essayé d’arrêter le sang avec mes mains comme j’ai pu», a-t-il déclaré. Aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment.
Bouira : deux terroristes éliminés ce matin
Deux terroristes ont été éliminés aujourd’hui à Bouira par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Ces terroristes ont été tués «lors d’une embuscade tendue près de la commune d’El Adjiba». Des armes ont été récupérées.

USA : un mort et cinq blessés dans une série de fusillades
Une personne a été tuée et cinq autres blessées dans une série de fusillades en Arizona, hier, la police ayant arrêté le tireur présumé à l’issue de plusieurs heures de recherches intenses. «Il y a pour l’instant six victimes, dont l’une est décédée et une autre dans un état critique», a indiqué le porte-parole de la police. Le tireur «s’est rendu après avoir été paralysé par un pistolet à impulsion électrique» (taser), a précisé la même source. Ces fusillades en série se sont déroulées dans au moins quatre lieux différents. Le tireur a ensuite pris la fuite dans une voiture volée et a été finalement interpellé dans une résidence. Le suspect a été montré menotté aux mains de la police vêtu d’une combinaison blanche couvrant tout son corps par une télévision locale. Ce sont des équipes d’intervention spéciales de la police qui ont recherché pendant près de cinq heures cet homme «blanc chauve» d’environ quarante ans, portant des tatouages, notamment sur le cou et le visage. Ces tatouages comprennent des symboles des suprématistes blancs. La première fusillade s’est déroulée dans un motel, où trois personnes ont reçu des balles, dont un homme décédé de ses blessures. Peu après, la police a reçu des appels signalant une tentative de cambriolage au cours de laquelle un autre homme a été blessé par balles, ainsi qu’une autre fusillade dans une résidence d’immeuble.
Allemagne : l’austérité, ça suffit !
De violents heurts, qui ont fait une trentaine de blessés, ont marqué l’inauguration, hier, du nouveau siège de la BCE, où 15 à 20 000 opposants à l’austérité ont ensuite défilé calmement dans la soirée. Le collectif Blockupy, qui avait appelé a manifester, a évoqué en fin de journée 20 000 participants à une grande manifestation au centre-ville, une porte-parole de la police parlant de 15 000 personnes. La police a annoncé avoir procédé à 19 arrestations dans la journée et déplorait 14 blessés dans ses rangs, cible de jets de pierres. Blockupy avait fait état dans l’après-midi de 21 blessés à coups de matraque. Les gaz lacrymogènes et autre spray au poivre de la police ont causé des irritations à une centaine de manifestants et à près de 80 policiers. Des voitures de police ont été incendiées, des jets de pierres et de pavés ont visé des bâtiments administratifs et certaines banques. Les manifestants brandissaient des pancartes critiquant la Troïka, les trois institutions, dont la BCE, chargées de contrôler les avancées des réformes des pays européens en crise. «La Troïka aide les banques au lieu d’aider les gens» pouvait-on lire, ou encore «BCE arrête tes diktats». Le président de la BCE a reconnu, de son côté, que celle-ci était devenue «le centre des critiques de la part de ceux qui sont frustrés de la situation» en Europe, mais a trouvé ces reproches «injustes».
Serbie : «Ne jetez pas les grenades à la poubelle», exhortent les autorités
Les Serbes ont été priés de ne pas jeter des grenades à la poubelle et de les remettre à la police alors que le pays vient de se doter d’une loi prévoyant des peines de prison pour possession illégale d’armes. «Le ministère de l’Intérieur appelle tous les citoyens ayant des grenades à main et autres engins explosifs à ne pas s’en débarrasser en les mettant dans des conteneurs à ordures», lit-on dans un communiqué diffusé, hier. Les Serbes sont plutôt conseillées d’«appeler le commissariat de police le plus proche». «Des policiers viendront le plus vite possible pour les emporter en toute sécurité», affirme la même source, ajoutant que les citoyens ne subiront ainsi aucune sanction. Le Parlement serbe a récemment adopté une loi sur la possession d’armes, accordant une amnistie à tous ceux qui remettent aux autorités des armes ou engins explosifs avant le 4 juin prochain. Adoptée à la suite d’une hausse du nombre d’accidents dus à la possession illégale d’armes, cette nouvelle législation prévoit notamment des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour possession illégale d’armes. Les autorités n’ont pas de statistiques précises sur le nombre d’armes détenues illégalement par les Serbes, depuis les guerres des années 1990 dans les Balkans. On estime pourtant leur nombre à plusieurs centaines de milliers.
Népal : servitude, esclavage et travail forcé
l Plus de six ans après son abolition, le travail forcé reste répandu au Népal, où les paysans sans terre, connus sous le nom d’«haliyas» (laboureurs) sont nés esclaves et sont restés de génération en génération sous le joug de propriétaires terriens. La décision du gouvernement, conduit par d’anciens rebelles maoïstes de libérer ces travailleurs forcés en septembre 2008, avait suscité de grands espoirs. Les maoïstes avaient promis de mettre fin à des siècles d’inégalité et de rédiger une Constitution pour transformer un pays où un quart de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Mais le texte fondateur de la République n’a toujours pas vu le jour, suscitant la frustration de millions de Népalais, dont les haliyas. «Rien n’a changé en six ans. Depuis ma naissance, je suis aux mains de mon propriétaire», dit Hiralal Pariyar. Les mains calleuses et les douleurs chroniques de dos de cet homme de 38 ans témoignent d’une vie passée à tirer la charrue. Descendant d’une famille de journaliers forcés depuis six générations, il a commencé à travailler à 13 ans, 15 heures par jour en échange d’un toit et de nourriture. «Nous sommes comme une propriété dont héritent les propriétaires, mon grand-père a travaillé pour eux, puis mon père et maintenant moi», dit-il. Comme Hiralal Pariyar, la plupart d’entre eux appartiennent à la caste hindoue des dalits (intouchables) et ont interdiction de travailler dans des bâtiments, d’entrer dans des temples ou même de boire l’eau des robinets utilisés par les autres villageois et leurs animaux.
Tabac : haro sur les industriels du tabac
La directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, hier, à une action internationale pour forcer les industriels du tabac à «mettre la clé sous la porte», saluant les progrès dans la lutte contre le tabagisme dans de «nombreux pays». S’exprimant à la conférence mondiale sur «Le tabac ou la santé» à Abou Dhabi, la directrice de l’OMS s’est félicitée des mesures prises par plusieurs Etats, emmenés par l’Australie, visant à introduire un emballage neutre pour les cigarettes et a exhorté d’autres pays à suivre cet exemple. Les fabricants de tabac «utilisent toutes sortes de tactiques en finançant des partis politiques et des politiciens pour qu’ils travaillent pour eux», a-t-elle dit. Et d’ajouter : «Il n’y a rien qu’ils ne sauraient exploiter pour saper la détermination des gouvernements à protéger leur populations.» «Cela va être un combat difficile (…), mais nous ne devrions pas abandonner jusqu’à ce que l’industrie du tabac mette la clé sous la porte», a souligné Margaret Chan. Malgré une baisse du nombre de fumeurs dans plusieurs pays, beaucoup reste à faire dans la lutte anti-tabac pour répondre à l’objectif de réduction de 30% de la consommation d’ici 2025, ont indiqué des participants. Les non-fumeurs «sont désormais la norme», a-t-elle commenté. Elle a cependant exhorté les pays producteurs de feuilles de tabac à «agir plus rapidement» pour combattre le tabagisme.