Dans le flou institutionnel qui caractérise l’Algérie, les regards se tournent vers le passé. En l’absence d’une véritable alternative, certains veulent rappeler les anciens dirigeants.
C’est le cas de Mohamed-Chafik Mesbah. L’ancien officier des services secrets, reconverti en analyste politique, estime qu’en dehors « de Liamine Zeroual », il n’y a pas «quelqu’un qui peut fédérer tous les Algériens». L’ancien officier de l’armée algérienne s’est exprimé dans le quotidien suisse Le Temps. «Je ne vois aucun homme aujourd’hui qui se dégage. Aucun ne fait consensus, ni chez les laïcs, ni chez les islamistes. Le seul qui ferait consensus, c’est Liamine Zeroual, qui aurait pour mission de recoudre un tissu social miné par la corruption», a-t-il dit.
Ce n’est pas la première fois que des noms d’anciens responsables sont cités comme de probables successeurs à Abdelaziz Bouteflika. Ahmed Benbitour et Mouloud Hamrouche, font partie des ces personnages qui « font un retour vers le passé ».