Succession de Bouteflika :Si la scène politique semble clame et plate, les coulisses, quant à eux, s’animent et s’agitent autour de la délicate question de la succession du président de la République Abdelaziz Bouteflika.
A une année de l’élection présidentielle de 2014, « la bataille de la succession de Bouteflika a déjà commencé », a confié à ce sujet l’ancien député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Nordine Aït Hamouda. Dans une déclaration au quotidien El Watan, Nordine Aït Hamouda explique : « la bataille a déjà commencé, mais nous ne connaissons pas encore les tenants et les aboutissants de certains éléments déterminants dans cette course à la magistrature suprême. Ce que je peux dire, c’est que ni Ouyahia ni Belkhadem ne se présenteront à la prochaine présidentielle car aucun d’entre eux ne peut se mesurer à l’actuel locataire d’El Mouradia ».
Sur un autre chapitre, Nordine Aït Hamouda a estimé que la diplomatie algérienne a failli dans le dossier malien. « Nous n’avons plus de diplomatie algérienne et, à ce titre, je suis pour le survol de notre espace aérien par l’aviation française », a-t-il déclaré à ce sujet. « Peut-on interdire aux autres (les Français, ndlr) de faire ce que le régime algérien ne veut pas faire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à nos frontières ? », a-t-il encore relevé avant d’assurer que « l’Algérie, qui prétend à chaque fois ne pas s’immiscer dans les affaires internes des autres pays, est entrée sur le sol malien ces jours-ci, car notre pays a intérêt à collaborer avec ses voisins puisque le terrorisme n’a pas de frontières ».