L’Algérie figure parmi les pays arabes qui subventionnent le plus les produits énergétiques avec 10,59 milliards de dollars (quelque 800 milliards de DA) consacrés à la subvention des prix de l’énergie en 2010.
En effet, selon une récente étude du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ces subventions représentent 6,6% du PIB algérien en 2010.
D’autres experts estiment que la dépense sociales algérienne représentent presque un quart du budget de l’Etat et 13% du PIB national. Alors qu’en incluant les subventions non budgétisées, ce taux atteindrait les 30% du PIB.
L’Algérie ne soutient pas seulement les prix des produits énergétiques mais aussi ceux des blés tendre et dur, du sucre, de l’huile et de l’eau dessalée d’où la hausse de la facture sociale.
Une politique critiquée ce mardi par un conseiller au département Moyen Orient et Asie centrale du fonds Monétaire international (FMI), Zeine Zeidane qui s’exprimait au cours d’une conférence animée par des experts du FMI, de la Banque d’Algérie et des banquiers algériens.
Il a, à ce propos, invité l’Algérie à adopter “plus de prudence pour bien cibler les subventions en direction des populations les plus vulnérables”. Les subventions dites implicites s’avèrent “trop coûteuses” pour l’Algérie, selon lui.