Si jusqu’ici les sociétés de gestion de participation de l’Etat (SGP) ont fait office d’agences de privatisation des entreprises publiques (EPE), leur rôle sera dorénavant renforcé mais cela en étroite collaboration avec le ministère concerné.
Autre nouveauté : l’Etat va intervenir dans la production des EPE pour booster la croissance économique du pays. Deux nouvelles approches qui s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle adopté en 2007.
C’est ce qu’annoncé Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, hier, lors d’une réunion de coordination avec quelques présidents des SGP, de membres de directoire et de responsable de zone industrielle.
A propos de l’intervention de l’Etat dans la production des entreprises, le ministre a tenu à expliquer que cette orientation a fini par être accepté par la banque mondiale et le FMI.
«Ces dernières avaient affiché au début un net refus en apprenant que l’Algérie allait mettre en œuvre une telle mesure malgré que notre économie étant aujourd’hui une économie ouverte», a en outre commenté le ministre.
Il annoncera aussi, dans le cadre de la stratégie industrielle, que l’Etat va accompagner les entreprises publiques dans leur projet de renouvellement des équipements.
Concernant la privatisation le ministre a déclaré qu’elle va se poursuivre notamment pour les entreprises dont c’est là seule alternative.
Au sujet du programme de mise à niveau, Temmar a tenu à informer qu’il a pour objectif celui de développer le secteur de l’industrie. «Aux SGP donc de s’atteler à se plancher sur ce volet», a lancé Temmar. Rappelant à l’assistance que les SGP doivent devenir des relais de travail dans la perspective d’une restructuration du secteur industriel public.
Non sans rappeler au passage que l’essentiel des activités industrielles nationales se trouve dans le secteur public et «toute acte économique a besoin de l’industrie»a soutenu le ministre.
Ce dernier indiquera aussi que l’Etat va assumer un autre rôle autre que celui de régulateur.
Comme il a inscrit dans sa stratégie industrielle de créer 13 grandes entreprises nationale à partir des structures publiques actuelles et à les orienter vers des branches d’activité jugées porteuses et attractives pour les investissements nationaux et étrangers, comme la pétrochimie, la mécanique, la métallurgie, l’aluminium, l’agroalimentaire ou encore l’électronique.